Sevia enfonce le clou
Tout au long de l’année 2011, Sevia n’a pas manqué de célébrer son 70e anniversaire avec les 200 collaborateurs de ses douze agences nationales et ses quelque 17 000 clients. Une belle opportunité pour se doter d’une nouvelle identité visuelle résolument moderne, par le biais d’un logo constitué de vert (symbole de la nature et de l’environnement) et de gris (symbole de la technique). En outre, ce rafraîchissement de l’image est appuyé par un nouveau slogan commercial : "Vos déchets ont de la ressource !" Un message d’ailleurs véhiculé par la flotte Sevia, constituée d’une centaine de camions. Saïd Adjaz, le directeur des comptes nationaux et marketing explique : "A travers ce message, notre objectif est de créer de nouvelles ressources à partir des déchets collectés dans le secteur de l’automobile. Partant de là, notre rôle est d’apporter des conseils issus de notre expertise aux différents réseaux de l’après-vente, en essayant de mettre en place un tri sélectif qui permettra justement d’acheminer les déchets vers les filières les plus performantes d’un point de vue environnemental. Une démarche qui permettra parallèlement de limiter la dépendance liée aux matières premières, dont le coût évolue sans cesse à la hausse." Huiles usagées, filtres à huile, liquide de refroidissement, solvants, pneumatiques, etc., Sevia traite l’intégralité de la chaîne des déchets automobiles.
Basée au Havre, la nouvelle filière sur les huiles usagées Osilub va dans ce sens. Exploitée en partenariat avec Total Lubrifiants, cette unité entrera en fonction au début du deuxième trimestre 2012. Elle aura pour vocation de régénérer des huiles usagées en les transformant en huiles de base. "Le rendement s’avère très intéressant puisqu’à partir de 4 litres d’huiles usagées, il est envisageable d’obtenir 3 litres d’huile de base, souligne Saïd Adjaz.Autrement dit, le rendement est égal à 75 % !" Dans les faits, cette nouvelle unité pourra capter un peu moins de 50 % du marché français des huiles usagées, soit 120 000 tonnes sur un marché évalué à 210 000 tonnes. Bien sûr, nous ne manquerons pas de revenir dans le détail sur la question, lorsqu’elle entrera en fonction.