Sophie Dallais, entre dévouement et développement
“J’ai eu la chance, dès le début, de travailler pour une entreprise offrant des possibilités d’évolution”, explique Sophie Dallais, 37 ans, responsable marketing et développement réseau du groupe Théret et pour le compte du groupement GPRI. Si elle a passé huit ans, entre 2002 et 2010, comme responsable qualité, c’est bien au contact du réseau qu’elle préfère évoluer.
Lorsqu’elle débute en 1998, elle participe au déploiement de l’enseigne de contrôle technique Auto Diagnostic sur la région de Châteauroux. Pendant quatre ans, elle acquiert donc sa première expérience marketing et réseau, qu’elle retrouve en 2010. “Développer des enseignes de contrôle technique m’a beaucoup apporté. Il fallait constituer des dossiers d’agrément, ou encore établir une signalétique par exemple”, indique-t-elle. Avant de pointer la spécificité de la maison Théret : “Aujourd’hui, dans les réseaux que nous proposons, il faut aller au contact des clients et être disponibles tout le temps, parce que nous sommes un réseau à échelle humaine.”
Son arrivée dans le monde automobile se résume à une simple opportunité, au moment de son arrivée sur le marché du travail. Des perspectives de progression, une mission tout sauf routinière et l’aspect familial ont séduit Sophie Dallais qui, quatorze ans plus tard, travaille toujours pour le groupe. “Le fait d’avoir le dirigeant sur place permet d’échanger, de discuter, ce n’est pas négligeable”, continue-t-elle ensuite.
Au plus près des adhérents
Dans sa mission, la responsable marketing et développement réseau peut compter sur une équipe renforcée. Elle est notamment assistée d’Angéline Vareillaud, qui est en charge de l’animation réseau et “avale le bitume” depuis février dernier, et bientôt nationalement, pour le compte du groupement GPRI. Sophie Dallais détaille ainsi sa mission : “Pour chaque action commerciale, elle rend visite aux adhérents afin, notamment, de parler des différentes lignes de produits mises en avant, des remises supplémentaires.” Une présence qui permet une remontée essentielle des informations de terrain, et ainsi un meilleur suivi des adhérents. En plus d’Angéline Vareillaud, trois personnes complètent l’équipe à disposition des clients, une à l’informatique et deux qui réceptionnent les appels concernant tous types de demandes.
Frédéric Théret, président du groupe, fraîchement sorti de rendez-vous, donne un éclairage sur sa vision de l’animation réseau. “Le développement des réseaux de garages est essentiel pour avoir un meilleur maillage et un meilleur taux de fidélisation client, localement pour le distributeur et, de fait, nationalement pour GPRI. Au niveau de l’animation, deux logiques s’opposent, analyse-t-il. D’une part, le cas où ce sont les commerciaux du distributeur qui diffusent les réseaux sur le secteur du distributeur ; d’autre part, ce sont les commerciaux du groupement qui diffusent les réseaux sur le secteur du distributeur. Pour plus d’efficacité, nous avons choisi une voie intermédiaire : les commerciaux des distributeurs affiliés à GPRI remontent l’information sur les réparateurs intéressés, et c’est le groupement qui intervient sur les cibles par le biais de Sophie et son équipe.”
Prospection au feeling
De son côté, Sophie Dallais se déplace sur le terrain lorsqu’une négociation commerciale est en cours ou, mieux, lors d’une ouverture. Elle est donc beaucoup sollicitée lors des différentes phases d’opérations commerciales et plus ponctuellement le reste de l’année. En temps normal, le relais, en effet, est opéré par les commerciaux. Ils sont trois sur le département de l’Indre (36) et deux dans le Cher (18).
La prospection aussi nécessite son intervention. En effet, la responsable du développement réseau entre en scène après un premier contact avec les équipes de terrain, afin de rencontrer le client potentiel, analyser le secteur et, bien entendu, présenter le concept. “Il faut être très efficace. La signature peut être effective dans les quinze jours à un mois, la signalétique doit être posée un mois après”, précise-t-elle. Pour l’entrée dans l’un des réseaux du groupement, il n’y a pas d’exigence particulière sur le papier. C’est au contact du client que la décision est prise, après l’avis et le bon pour accord de la commission Réseau de garages et Label de garages de GPRI.
Revenue à ses premières amours depuis plus de deux ans désormais, Sophie Dallais alterne entre rencontres sur le terrain et gestion de l’administratif depuis le siège de Saint-Maur (Indre). Avec cinq enseignes à développer, le téléphone, s’il “ne suffit pas”, n’est jamais loin. “Je rencontre les clients régulièrement, et notre structure régionale permet cela”, se satisfait-elle. Rendez-vous est pris dans quelques années pour voir comment Sophie Dallais et le groupement ont évolué, main dans la main.
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Témoignage - Dominique Soumet, Autoproplus Garage, Argenton-sur-Creuse (36)
“Je suis sous panneau Autoproplus Garage depuis le mois d’avril, mais je travaillais déjà avec la maison Théret. J’étais auparavant indépendant, j’ai pris un panneau pour faire un peu comme les autres. Je pense cependant que cela reste le meilleur moyen de riposter, notamment quand on doit s’équiper, comme c’est le cas pour moi. Je remarque qu’il y a une bonne disponibilité des pièces et des personnes, j’apprécie leur tarification et surtout la proximité du siège, même si je reste assez autonome. Les contacts sont quotidiens, ce qui fait que nous nous connaissons très bien.
Il faut surtout être à l’écoute de la clientèle, et avec un réseau, on a les armes pour se défendre. Il faut savoir s’adapter aussi. Dès que je sens qu’il y a une baisse d’activité, je fais des promotions. Je fais aussi de la vente VO/VN, mais l’entretien et la réparation restent majoritaires dans l’activité, avec le dépannage clientèle. C’est un plus, mais c’est aussi une obligation, si le client veut une voiture par exemple. Si c’est un voisin qui la lui vend, il va le garder en réparation. A nous d’être un peu moins mauvais !”
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Témoignage - Yoann Martinat, Autoproplus Carrosserie, Argenton-sur-Creuse (36)
“J’ai débuté en janvier. Avoir une enseigne permet d’évoluer plus rapidement et de posséder une meilleure image. Ce que j’apprécie, c’est la proximité des commerciaux et des techniciens. Travailler avec des locaux est une bonne chose.
La proximité qui règne permet aussi d’être partie prenante dans le développement de l’enseigne. J’ai mon mot à dire, donc cela tombe bien. C’est beaucoup plus intéressant comme expérience, contrairement à une enseigne qui impose ses décisions sans consultation préalable.
Pour ce qui est de mon activité, c’est à moi d’être meilleur, avec les outils que j’ai à disposition. Si on emploie le mot “concurrents”, c’est que je suis mauvais… Pour rester dans une bonne dynamique, il faut se remettre en question sans arrêt.
Nous ne sommes que deux dans cette carrosserie, il est donc difficile de partir en formation. Mais j’étais moi-même formateur, donc je peux en partie assurer cela avec mon personnel.”