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Equipements

Batterie : une sensibilisation à marche forcée

Publié le 13 mars 2018
Par Romain Baly
2 min de lecture
Du fait de la technicité accrue des véhicules modernes, la batterie est devenue en une vingtaine d'années un élément incontournable mais aussi ultra-sollicité. Un rôle que négligent pourtant les automobilistes comme les réparateurs.
Pour accompagner l'évolution technologique des véhiules, les fabricants ont développé des batteries à forte capacité.

Sans elle, tout s'arrête ! Verrouillage centralisé, ouverture des portes, allumage des feux, utilisation des vitres électriques, du frein de parking, de la climatisation, du système embarqué… La liste des actions sollicitant la batterie est longue et ne cesse de s'étoffer. En 20 ans, les besoins énergétiques du véhicule ont été décuplés, obligeant les constructeurs automobiles et, de facto, les fabricants de batteries, à s'adapter.

D'une batterie standard, le marché a peu à peu muté vers des modèles à forte capacité (EFB, dans un premier temps, puis AGM, dans un second), plus résistantes, capables à la fois d'être connectées à de multiples éléments et de fonctionner dans les phases arrêtées du véhicule. Un rôle incontournable paradoxalement peu connu du grand public comme des professionnels du secteur, Abel Santirso, responsable des ventes de CTEK, jugeant ces derniers "mal informés et mal équipés".

Des pannées… qui n'en sont pas !

Le spécialiste des chargeurs de batteries automobiles (numéro un mondial du genre avec 1,2 million de produits écoulés dans le monde) entend aujourd'hui prêcher la bonne parole. Car l'heure est grave. Si les technologies actuelles ne répondent plus de façon optimale aux besoins du parc auto, des solutions existent. Première cause de panne, les batteries coûtent chaque année très chères aux clients… mais aussi aux fabricants !

En effet, 85 % des retours sous garanties ne présentent aucun dysfonctionnement ! La réalité, et le fond du problème, réside davantage dans une mauvaise charge. A moins de 50 % de sa capacité, une batterie peut ainsi signaler une défaillance dans le véhicule, n'ayant plus la force d'électriser tel ou tel élément. Or, comme le souligne CTEK, une charge extérieure réalisée tous les trois mois permet de multiplier par trois la vie de la batterie et de préserver sa capacité.

Un besoin en équipement

Une solution qui passe en outre par un renforcement de l'équipement. Si des chargeurs "grand public" existent, c'est bien par les professionnels que passera le changement. Lors de la mise à jour du software, premier réflexe des réparateurs lorsque le véhicule arrive en atelier, il est ainsi vivement conseillé de brancher la batterie sur un chargeur stabilisé qui maintiendra la charge à un moment critique et très énergivore.

Un exemple parmi tant d'autres qui, en l'état actuel des choses, peut engendrer de graves dysfonctionnements. Sans chargeur, cette opération peut ainsi faire planter la MAJ des calculateurs et donc nécessiter un changement. Une opération onéreuse ! une problématique de l'équipement qui ira en s'aggravant compte-tenu des multiples technologies (Stop&Start, hybrides, électrique) qui se diffusent dans le parc automobile.

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