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Lubrifiants

Fuchs s’agrandit

Publié le 28 septembre 2015
Par Marc David
2 min de lecture
Afin de s’adapter à la demande tant nationale qu’européenne, l’usine Fuchs de Nanterre va accroître ses capacités de production.
Afin de s’adapter à la demande tant nationale qu’européenne, l’usine Fuchs de Nanterre va accroître ses capacités de production.

Positionnée comme la 3e unité européenne du Groupe Fuchs, après le siège allemand de Mannheim et la Grande-Bretagne, l’usine historique de Nanterre va accroître ses capacités de production. Une nécessité visant à répondre à terme à la demande soutenue de la clientèle sur le marché français en particulier (certains autres marchés européens étant également concernés), ainsi qu’à l’évolution technologique des produits…

Concrètement, le projet porte sur un agrandissement de l’usine (dont la superficie actuelle se situe à 11000 m2) avec l’adjonction d’un nouveau bâtiment qui devrait contenir de 10 à 14 cuves supplémentaires, réparties en deux "familles" : les cuves de stockage de matières premières afin de répondre à la demande croissante des huiles de groupe II et III, les cuves de stockage de produits finis afin de répondre à l’attente des clients majeurs de Fuchs Lubrifiant France SA. En outre, la démarche prévoit 2 à 3 malaxeurs supplémentaires…

Parallèlement, la capacité additionnelle est de 30 à 35 m3 par cuve, dans le cadre d’un accroissement (très théorique) de la production de l’ordre de 50 %. Il faut savoir qu’aujourd’hui, le site compte quelques 71 cuves extérieures dont 80 % dédiées aux matières premières, sachant que leur capacité oscille entre 19 et 235 m3, soit une fourchette relativement large. De là, la production sur le site de Nanterre s’élève à plus de 30000 tonnes annuelles pour une capacité maximale annuelle de 45000 tonnes.

Pour rappel, ce site produit 85% d’huiles moteur, les 15 % restants étant consacrés aux huiles de transmission, huiles de coupe, de trempe et autres huiles hydrauliques de l’industrie. Environ 230 formules différentes y sont élaborées, sachant que les contenants utilisés vont du bidon d’un litre jusqu’au fût de 200 litres, sans oublier des containers de 1000 litres dédiés aux produits en vrac à usages industriels. Enfin, côté effectif, plus de 50 personnes travaillent sur ce site historique.
 

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