Alliance Auto Industrie s’émancipe
Alliance Auto Industrie va retrouver son indépendance. Dès le 1er janvier prochain, Vincent Olives, co-fondateur du groupe, rachètera les parts détenues par Alliance Automotive Group (AAG) au sein de leur joint-venture. Une opération prévue de longue par les deux actionnaires qui, dès leur rapprochement il y a 8 ans, avaient convenu que le groupement sortirait à terme du capital de la co-entreprise.
"Alliance Auto Industrie a été créé fin 2010 en joint-venture à partir de ma société, Auto Industrie, et d’AAF de Jean-Jacques Laffont. Une fois la nouvelle société structurée, il avait été convenu que je puisse reprendre les parts de AAF. J’avais déjà récupéré 66 % des parts en 2015, fin 2018 étant la dernière étape", rappelle Vincent Olives.
Alliance Auto Industrie reste chez Groupauto
Aujourd’hui pleinement indépendant, Alliance Auto Industrie aspire à écrire un nouveau chapitre de son histoire et poursuivre son développement. Le groupe, qui réalisait 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010, a franchi le cap des 45 millions grâce à ses 27 points de vente (205 salariés), répartis dans le Grand Sud-Ouest. "Mon objectif de structurer l’activité commerciale pour optimiser notre efficacité", ajoute le dirigeant. Ce dernier n’exclut pas non plus de mener à bien des opérations de croissance externe, "dans un rayon d’action cohérent et conforme à la logique de service du groupe".
Fidèle le groupe Alliance Automotive, Vincent Olives entend rester fidèle aux couleurs Groupauto, balayant ainsi les rumeurs qui annonçaient un possible départ d’Alliance Auto Industrie du groupement. "Déjà en joint-venture, nous étions considérés comme un adhérent à 100 % de Groupauto et nous comptons le rester aujourd’hui", conclut-il.