Daparto prêt à conquérir l’Hexagone  

Daparto déploie son plan de conquête des marchés étrangers. Lancée outre-Rhin en 2008, la marketplace s’y est imposée comme un opérateur très influent dans la distribution de pièces de rechange sur internet grâce à un réseau comptant une centaine de partenaires (sites e-commerce, distributeurs, etc.). Elle s’attaque aujourd’hui aux autres pays européens, à commencer par la France où ses services sont disponibles depuis juillet.

Son ambition ? S’affirmer comme l’une des principales plateformes e-commerce aux côtés d’Oscaro, Mister Auto, Yakarouler ou encore eBay. "En Allemagne, nous avons généré l’an dernier un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros avant commission chez nos partenaires. Nous avons les mêmes prétentions de réussite en France", annonce François Bouquet, country manager France de Daparto.

Pour parvenir à ses ambitions, l’opérateur allemand s’appuie sur un modèle très particulier. A la fois comparateur et place de marché, le site veut aider le consommateur à trouver sa pièce au meilleur prix parmi ses nombreux partenaires. A la différence de Deal2Drive, Daparto centralise la préparation du panier et gère toute la transaction. Le montant de la commande est reversé au(x) marchand(s) concernés par la vente tandis que la marketplace prélève une commission sur chaque panier.

"En Allemagne, cette commission est variable en fonction du degré de satisfaction de nos clients finaux. Pour le marché français, nous avons opté pour un modèle plus simple avec une commission fixe de 8 %, sans ticket d’entrée", détaille François Bouquet. Une visibilité renforcée, un apport d’affaires supplémentaire pour une commission sans surprise : ce sont donc les atouts du concept Daparto. En France, pour le moment, la place de marché s’appuie essentiellement sur ses partenaires allemands (Autodoc, Motor Integrator, etc.) mais entend rapidement se rapprocher des leaders nationaux, à commencer par Mister Auto.

En revanche, Daparto n’envisage pas de déployer une offre aux professionnels. Si François Bouquet reconnaît que les clients de la plateforme sont des "consommateurs avertis", il assure qu’aucune interface B2B n’est à l’ordre du jour.