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Distribution

Hautot et Fils : éloge de la stabilité

Publié le 12 juillet 2023
Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
Le distributeur haut-normand, bien installé depuis un demi-siècle, continue son développement progressif. Avec comme objectif la stabilité du chiffre et des équipes, Hautot et Fils n’hésite cependant pas à répondre aux besoins du marché, et a lancé une nouvelle enseigne cette année : Proximauto.
Hautot et Fils / Précisium
L’arrivée de l’enseigne Proximauto n’a en aucun cas vocation à prendre la place des Precisium situés dans l’Eure et en Seine-Maritime. ©Hautot et Fils

La société, présente en terres haut-normandes depuis une cinquantaine d’années, continue son petit bonhomme de chemin sans faire trop de bruit. Avec un chiffre d’affaires annoncé de 11,8 millions d’euros pour 2022, Hautot et Fils a connu une croissance de 8 %. "L’inflation explique 80 % de notre progression, reconnaît Alexandre Hautot, président du distributeur depuis quinze ans. La partie pièces, à environ + 12 %, nous porte également. Et puis il y a quelques phénomènes ponctuels : nous avons notamment gagné certains gros chantiers en matériels et équipements de garage après le Covid."

Ces derniers mois, un nouveau site a ouvert à Fécamp (76), pour rapprocher le distributeur de ses clients. "C’est un petit magasin de proximité, un concept « light » où l’on retrouve toute l’offre et les services Hautot et Fils", résume le dirigeant.

Partenariats consolidés

Parmi les marques distribuées, Hautot et Fils a fortement développé son offre Meyle et a lancé "l’arme anti-inflation" d’Alliance Automotive, Napa. Le distributeur a aussi consolidé son partenariat avec ZF en boîtes automatiques, pièce sur laquelle il veut mettre en avant son expertise. Parmi les projets futurs d’Hautot et Fils : renforcer son offre d’injecteurs à horizon 2024. Côté effectifs, la stabilité est de mise, avec un nombre de collaborateurs avoisinant les 70 (72 actuellement). "L’accent a été mis sur la stabilité du chiffre et des équipes. C’est extrêmement important pour nous, que ce soit sur un plan technique ou commercial", précise Alexandre Hautot.

Mais pas question de s’encroûter. "Nous essayons de rester dynamiques. Nous suivons les tendances du marché et lançons des petits concepts." Le dernier en date est Proximauto, lancé tout début 2023. Il s’agit d’une enseigne 100 % auto, qu’Hautot et Fils a orienté "garage de proximité". "Proximauto se destine à une typologie de clients attachés à la proximité fournisseur et à la marque Hautot et Fils", décrit Alexandre Hautot. Il entend ainsi lier le client à ses concepts internes.

Les garages visés sont de taille plutôt moyenne. "Ce peut être des MRA sans panneau, qui souhaitent adhérer à un concept simple avec un peu de marketing, un catalogue électronique de qualité et tout le package que l’on peut proposer", détaille le président. Il poursuit : "Nous leur offrons un package complet pour qu’ils puissent développer leur affaire : une offre logistique, produits, formation, promotionnelle, pièces de réemploi, pneumatiques, etc."

Réseau de garages bis

Ce nouveau concept Proximauto s’adresse à une clientèle plutôt rurale, et son but n’est pas de faire de l’ombre ou de remplacer le réseau Precisium. Ce dernier, composé de 25 garages sous enseigne, Hautot et Fils ne compte pas l’abandonner de sitôt. "Proximauto a vraiment été créé en parallèle de notre réseau de garages et de carrosseries Precisium. Il est là pour répondre à des problématiques de territoire", confie Alexandre Hautot.

Implantée dans l’Eure et la Seine-Maritime, la société ne peut en effet pas installer deux Precisium dans la même zone de chalandise. Créer une autre enseigne lui permet donc d’avoir deux garages différents dans une même zone, proposant deux offres distinctes : “une offre premium et une offre à nous, qui nous permet de capter une autre clientèle et qui peut correspondre à ceux qui ne veulent pas s’affilier à une enseigne nationale”, complète le dirigeant.

Et ensuite ? Bien campé en Haute-Normandie, Hautot et Fils n’est pas pressé d’en dépasser les frontières, même si certains projets sont dans les cartons. "Nous sommes à l’écoute d’éventuelles opportunités", conclut simplement Alexandre Hautot.

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