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Distribution

Olivier Maretti (CDAL/GPI) : "On partage les mêmes valeurs avec Global One"

Publié le 15 septembre 2023
Par Romain Baly
2 min de lecture
GPI tourne la page Amerigo International. Cinq ans après avoir intégré la structure internationale affiliée à Automotor, le groupement de plateformes indépendantes change de casquette. Olivier Maretti, son président, nous explique les raisons de ce ralliement à Global One Automotive et ses nouvelles ambitions.
Olivier Maretti GPI Global One
Co-gérant de CDAL et président de GPI, Olivier Maretti partage sa satisfaction à l'heure où son organisation vient d'intégrer les rangs de Global One.

Ça bouge du côté de GPI. Fin août 2023, le Groupement de plateformes indépendantes – qui fédère les sociétés CDAL à Lyon et Marseille, Altone à Toulouse et Bordeaux, Béziat à Bègles, Métropole Dépôt à Nantes et Centrale Dépôt à Vierzon – a annoncé son départ d'Amerigo International. Et ce, cinq ans après avoir intégré les rangs de l'entité d'Automotor dont elle demeurait le représentant exclusif dans l'Hexagone. Premier actionnaire du groupement international, GPI ne semblait plus à sa place au sein de cette organisation.

Co-gérant avec Eric Viot de CDAL et président de GPI, Olivier Maretti refuse de polémiquer. Simplement admet-il que les deux entités n'étaient plus vraiment en phase. "Amerigo n'avançait pas aussi vite qu'on l'avait imaginé, se limite-t-il à développer. Entre incompréhensions et déceptions, GPI a donc choisi de mettre les voiles.

Global One visait la France depuis longtemps

Quelques jours après l'annonce de son départ, le groupement a dévoilé sa "destination" future. Il s'agit en l'occurrence de Global One Automotive. Dernier né des groupements internationaux, celui-ci a vu le jour en 2016 – comme GPI - sous l’impulsion de l'allemand Wessels+Müller. Et bien qu'il demeure plutôt méconnu en France, il n'en demeure pas moins très ambitieux. "On connaît Global One depuis longtemps puisque nous avions discuté avec eux avant de rejoindre Amerigo", resitue Olivier Maretti.

"Leurs équipes ont vraiment très envie de se développer en France, ajoute-t-il. C'est un marché très important à leurs yeux." Propos qu'avait d'ailleurs confié, dans nos colonnes en 2021, Marcus Hähner, directeur général de Global One Automotive. "Avant de prendre mes fonctions, j'ai été employé pendant plus de 25 ans par la société française SNR Roulements (aujourd'hui NTN-SNR) […]. J'aime la France et je serais très heureux si cette carence (l'absence dans l'Hexagone de son organisation, ndlr) pouvait être comblée".

Esprit de famille

Avec GPI, Global One pourra s'appuyer sur une structure homogène, rayonnant sur tout le territoire, avec des entreprises portées par leur indépendance et leur savoir-faire, chez qui la notion de stock demeure centrale. Olivier Maretti y voit aussi d'autres intérêts. "C'est un groupement qui sait travailler ses marques. Ils en ont beaucoup qui sont encore inconnues en France. Et ça, pour nous, c'est un élément très important pour réussir à se différencier." Autre point positif mis en exergue par le dirigeant : la transparence. "Là, on sait ce qu'on va gagner, c'est clair et bien établi."

D'un point de vue plus global, Olivier Maretti souligne en outre les atomes crochus qui ont favorisé ce rapprochement. "On a eu un très bon feeling avec Marcus Hähner et les adhérents parce qu'on partage les mêmes valeurs. Et puis il y a un esprit de famille chez Global One qui nous ressemble. Dans l'actionnariat, tout le monde est à parts égales. Il n'y a pas de différence entre le plus petit et le plus gros. On est vraiment ravis de les rejoindre".

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