Rush sur les marques Ferodo et Champion

1976 est une année marquante pour les fans de Formule 1. Ferrari s'affirmait de nouveau sur le devant de la scène avec la 312B et son 12 cylindres à plat de 3,0 litres de cylindrée et son pilote autrichien vedette, McLaren revenait en première ligne en engageant un jeune pilote fantasque aux dons indéniable. Les deux champions allaient s'affronter jusqu'au Grand Prix d'Allemagne sur le "grand" circuit du Nurburgring (20,8 km, 154 virages) où le pilote Ferrari Niki Lauda est victime d'un grave accident et ne doit la vie qu'au courage de ses confrères pilotes, qui le sortent de sa voiture en flamme. Cette saison mythique est désormais un film réalisé par Ron Howard, qui avait porté à l'écran le "Da Vinci Code", tiré du roman de Dan Brown.
 

Si Rush est l'histoire de 2 champions que tout oppose, l'automobile est la troisième grande vedette et fait la part belle aux équipements, qui ont connu une grande évolution grâce aux exigences de compétitivité de la Formule 1. Mis en valeur par les marquages publicitaires sur les carrosseries, les équipementiers sont ainsi présents tout le long du film, dont Champion et Ferodo, référence cette année-là pour leurs produits respectifs, les bougies d'allumage et les plaquettes de frein. Ces pièces étaient alors décisives pour garantir aux pilotes de tirer les meilleures performances de leurs voitures. Aujourd'hui, les deux marques sont intégrées au groupe Federal-Mogul, qui conçoit et produit également des transmissions, des pièces moteur (pistons, soupapes, etc.), des pièces de châssis (Moog), bougies (Beru, Champion), des essuie-glace et filtres (Champion) pour les constructeurs et la rechange.
 

Le film Rush qui est sorti le 25 septembre et dure 2 heures, est l'occasion de revoir des voitures historiques d'une époque où les voitures glissaient sur la piste, menées au maximum de leurs possibilité par des pilotes qui risquaient leur vie à chaque course.