Sadex : 90 ans de ­développement durable

En arrivant sur le salon international du “remanufacturing”, ReMaTec 2015, ce sont les très gros équipementiers que l’on voit en premier, les Valeo, Bosch, ZF, TRW, Knorr-Bremse, ou BorgWagner et autre Schaeffler, de grands intervenants, qui cachent une multitude d’exposants plus modestes, certes, mais dont la technicité s’avère éprouvée. Sadex en fait partie et, qui plus est, Sadex est français (Fougères), un acteur reconnu et présent dans l’environnement de la rénovation depuis toujours. La société se distingue, aussi, par la démarche qualité qu’elle poursuit inlassablement, ce qui est plutôt rare dans une entreprise dont le chiffre d’affaires est de l’ordre de 3,5 millions d’euros et le nombre d’employés n’excède pas les 60 ! La pluralité des normes parle d’elle-même, ISO TS 16949, ISO 9001, ISO 14001, qui a dit que la rénovation n’était pas une affaire sérieuse ? C’est bien sûr un atout comme le précise Jean-Marc Visdeloup, responsable Production de Sadex Embrayages : “La norme nous permet de communiquer plus facilement sur notre action en faveur de l’environnement, d’autant, qu’en plus, elle est désormais demandée par les constructeurs.” Rappelons que la rénovation des embrayages dans l’usine de Fougères suit un process industriel éprouvé, tous les composants sont nettoyés et désoxydés avant toute intervention, de manière à remettre à nu toutes les parties. C’est après cette “mise à jour”, que toutes les surfaces sont réusinées de façon à ce qu’elles retrouvent la qualité d’origine. Tous les composants sont contrôlés à 100 % avant d’être remontés et reçoivent un traitement anticorrosion. Bien d’autres étapes existent, qu’il serait trop long de présenter, disons simplement que le cahier des charges constructeurs est respecté et que la garantie s’applique par la suite.

Sadex et Sasic, deux circuits -vertueux

Rachetée par Sasic en 2002, Sadex livre aussi la maison mère en embrayages rénovés, la seule différence résidant dans l’approvisionnement des vieilles matières. Pour les constructeurs comme PSA ou Renault par exemple, les embrayages traités sont propriétaires et rendus aux constructeurs dans leurs propres boîtages. Pour Sasic, il convient de rechercher des vieilles matières auprès des déconstructeurs, pour constituer un catalogue téléchargeable en ligne, toutes les pièces étant référencées. Mais le fin du fin réside dans “les spéciaux”, des embrayages refaits sur mesure à la demande : un process industriel associé à un savoir-faire empreint de souplesse, une belle raison de croire en l’entreprise made in France.