Steco rosit de plus belle
Faut-il s'en gausser ou s'en féliciter, s'il est une chose que les entreprises françaises savent bien faire avec insolence, c'est renaître de leurs cendres ! L'histoire se répète, en effet, pour la marque fétiche de la fameuse batterie rose, mais avec une différence de taille, celle de la fabrication française – tout au moins pour le moment ?
Que se passe-t-il ? Beaucoup de professionnels regrettaient la disparition de l'entreprise mais surtout de la marque. Les investissements dans l'outil de production n'ayant pas vraiment convaincu, pas plus qu'une stratégie d'avenir, il ne restait plus qu'une marque laissée à l'abandon et un bâtiment. Cette marque a été rachetée – on cite les noms de Bruno Manta (monstre sacré mais discret de la distribution et de la récupération de matières à destination de la rénovation et du remanufacturing) et de Jean-François Leroy, bien connu dans le secteur – pour revivre et promouvoir la batterie. Le bâtiment pourrait servir d'entrepôt logistique mais tous les éléments n'ont pas été encore validés.
Dans cette optique, Jérôme Habsieger, qui était jusqu'alors directeur commercial chez Corteco, assurera la commercialisation des produits Steco dans les différents réseaux.