Yakarouler quitte Temot France
Entre Yakarouler et Temot France (TF), le partenariat a finalement tourné court. Le site de vente de pièces en ligne a en effet été exclu du groupement qu’il avait rejoint en 2015. Le contrat liant les deux parties prendra fin le 31 décembre 2018. Les raisons de ce divorce ? "Nous ne respections pas les règles du groupement", explique Yann Gyssels, fondateur du pure player. Ce dernier estime que Yakarouler n’était pas "traité de la même façon" que les autres membres du groupement, notamment au sein d’Autolia dont TF est actionnaire.
"Nous ne percevions pas la totalité des participations commerciales qui nous étaient dues… Alors que nous représentions pourtant une large part des achats de Temot France chez certains équipementiers", déplore le dirigeant. Ce dernier confirme d’ailleurs avoir engagé des actions juridiques pour récupérer son dû, qui se chiffrerait à environ 500 000 euros.
Du côté de Temot France, si sa présidente Evelyne Barberot reconnaît des désaccords avec Yakarouler, elle ne souhaite pas entrer dans le détail du différend qui l’oppose au pure player. "Nous avons joué le jeu au maximum mais nous n’avions pas la même façon de voir les choses", confie la co-gérante de GPA.
Yakarouler dans le giron d’Alliance Automotive ?
Même s’il regrette la tournure des événements, Yann Gyssels se montre confiant quant à l’avenir de Yakarouler et assure qu’il n’entend pas se tourner vers une nouvelle centrale de référencement. "Le groupement a toujours été frein pour nos activités. Nous pouvons obtenir des conditions très intéressantes en direct auprès de nos fournisseurs", affirme-t-il.
Le départ de Yakarouler de Temot France n’en alimente pas moins de nombreuses rumeurs sur l’avenir du pure player, en particulier sur sa possible acquisition. Après le rachat de Mister-Auto par PSA et d’Oscaro par Parts Holding Europe, des bruits de couloir ont ainsi laissé entendre ces derniers jours que le site créé par Yann Gyssels pourrait rejoindre Alliance Automotive Group… "Intox", répond le dirigeant qui soutient n’avoir engagé aucune négociation avec la filiale de l’américain GPC. "Une cession n’est pas à l’ordre du jour", conclut-il.