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A+Glass installe des parois de protection en plexiglas

Publié le 29 avril 2020
Par Nabila Albour
3 min de lecture
Le spécialiste du vitrage propose l’aménagement de cloisons de séparation en plexiglas entre les chauffeurs et leurs passagers. Objectif : assurer leur sécurité face au risque de contamination par le coronavirus.
Le spécialiste du vitrage installe des parois en plexiglas type hygiaphones ou complètes.

"Le port du masque sera également obligatoire dans les taxis et les VTC qui ne disposent pas de protection en plexiglas." La préconisation d’une cloison en plexiglas évoquée par le Premier ministre, lors de son allocution du 28 avril, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd.

Ainsi, le réseau A+Glass propose depuis le 1er mars en région parisienne - et partout en France depuis avril - une prestation d’installation de cloisons en plexiglas pour les professionnels du transport, chauffeurs et particuliers. "Nous disposions déjà d’une expérience en la matière et plus particulièrement dans l’aménagement de véhicules qui sortent d’usine ou dans certains corps de métiers comme le médical ou le bâtiment qui en ont besoin en temps normal", explique Nelly Perez, directrice du réseau.

Depuis la crise du coronavirus, le spécialiste du vitrage installe ainsi des parois en plexiglas de type hygiaphones ou complètes dans les taxis, VTC, véhicules de secours et du BTP ou encore dans les véhicules de particuliers. Et ce, afin de renforcer les mesures de distanciation sociales recommandées et éviter toute propagation du coronavirus en protégeant notamment des gouttelettes d’eau, vecteurs de transmission du Covid-19. "Nous avons eu notamment des demandes de protection entre la partie avant et arrière pour des véhicules types Trafic ou minibus pour le transport de personnes handicapées ou âgées", rapporte la directrice.

Tarif de 55 euros hors taxe

Concrètement, l’opération dure environ 1 h et comprend la remise d’un produit. A cet égard, la directrice recommande un nettoyage régulier avec une solution ou gel alcoolisés conformément aux fameux gestes barrières. La prestation est proposée au tarif de 55 euros hors taxe, une somme qui doit permettre de "rendre la prestation accessible au plus grand nombre", indique Nelly Perez qui précise que celle-ci ne peut se faire que sur place dans l’un de ses centres A+Glass.

De fait, depuis le début du confinement et comme beaucoup d’autres professionnels, le réseau A+Glass a fait le choix de rester majoritairement ouvert afin tout particulièrement de rester disponible pour les personnels soignants. "Seuls environ 7 à 8 % de nos centres sont restés fermés car ils étaient situés dans des zones où la préfecture l’imposait en raison de la situation sanitaire critique. Pour le reste, nous avons fait le choix de rester ouverts afin de poursuivre les interventions sur tous les véhicules des personnels soignants", explique la directrice.

Une baisse de 60 % du chiffre d’affaires

Côté collaborateurs, le réseau a mis en télétravail tout le personnel des plateformes et administratif et a notamment fait appel au chômage partiel parmi les mesures de soutien exceptionnelles mises en place par les pouvoirs publics. En effet, en dépit d’une activité qui s’est maintenue et de plusieurs interventions sur les véhicules de soignants, l’activité du réseau accuse sur la période du confinement une baisse de 60 % du chiffre d’affaires. "Un chiffre qui varie selon les régions", selon Nelly Perez. Enfin pour les mesures de sécurité sanitaire, le réseau s’est équipé via des fournisseurs référencés notamment en masques et gels hydroalcoolique et désinfecte tous véhicules qui entrent dans ses centres au préalable de toute intervention.

"Nous avons passé des accords avec des sociétés de produits de désinfection pour tous les véhicules qui entrent et sortent de nos ateliers. Nous recommandons à nos collaborateurs les mesures de distanciation notamment pour l’accueil des clients en centres mais aussi lors d’interventions extérieures occasionnelles sur les sites. Concernant les masques, de par nos origines et du constat de la situation en Espagne et en Italie, nous avons commandé dès le début de la crise du matériel et tout particulièrement des masques. Notre stock est suffisant et devrait nous permettre de tenir encore plusieurs mois", estime la directrice du réseau.

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