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Contrôle technique

Autovision PL, des chantiers de poids !

Publié le 17 décembre 2015
Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Entre la fin des installations auxiliaires et les nécessaires mises à jour réglementaires permanentes, le contrôle technique poids lourd constitue un secteur en mutation sur lequel Autovision reste particulièrement actif.
Entre la fin des installations auxiliaires et les nécessaires mises à jour réglementaires permanentes, le contrôle technique poids lourd constitue un secteur en mutation sur lequel Autovision reste particulièrement actif.

Le contrôle technique PL a 10 ans dans sa version actuelle chez Autovision, qui vient même de voir son agrément renouvelé pour la prochaine décennie. Un anniversaire et un évènement qui remettent en perspective l'historique du CT PL et ses défis.

Le CT PL date de l'externalisation de la mission, auparavant pratiquée par l'Etat, que ce dernier a alors choisi de déléguer à des opérateurs privés. Autovision fait donc partie des opérateurs ayant racheté des centres à l'état, tout en montant ses propres structures, en parallèle.

Aujourd'hui, les enseignes font face à de profondes mutations, qui justifient d'une profonde restructuration du secteur. La première d'entre elles, la plus impactante, est la suppression des centres auxiliaires. En 2012, les pouvoirs publics ont décidé qu'il n'était plus envisageable de réaliser des contrôles poids lourds dans les garages, avec l'argument de séparer juge et parti. Louable dira t-on. Sauf que ce qui peut s'admettre en VL, se conçoit plus difficilement en véhicule lourd. Pour la bonne et simple raison que, compte tenu de l'investissement, seuls 400 centres offrent la prestation, contre plus de 6 000 en VL. Certes, le parc circulant n'est pas le même, mais les charges indirectes non plus (coût au km). Il faut désormais expliquer au client que dès octobre 2016, il devra faire parcourir à sa flotte de camions, parfois près de 60 km en raison du moindre maillage, pour se rendre en centre et réaliser la visite obligatoire/

Autovision a donc commencé à fermer ses IAX, comme la loi le demande. Il en reste à ce jour 17 sur les 60 auparavant exploitées. Et le réseau espère encore convertir des installations auxiliaires suffisamment rentables en centres à part entière. 5 ont déjà été séduits.

Le second chantier prioritaire du contrôle technique poids lourd touche à la technologie des véhicules. Et là, Bernard Bourrier, président d'Autovision et Richard Aveline, responsable du réseau PL, sont inquiets: "Nous avons peur que le véhicule devienne si "connecté", qu'il soit capable de transmettre des informations de diagnostic en temps réel, supprimant du même coup une partie de nos prérogatives." Certes, nous parlons de science-fiction à ce jour, puisque nombre de fonctions contrôlées ne font pas encore l'objet de remontées d'infos. Toutefois, Bernard Bourrier tient à souligner l'importance de maintenir au niveau technologique les métiers du contrôle technique PL.

Enfin, un autre sujet occupe en ce moment beaucoup les équipes de l'opérateur. Il s'agit du tronc commun poids lourd européen, qui doit se voir transposé en droit français fin 2017, pour une application en 2018. Il impose une modification totale du phrasier actuel, d'une part, mais il intègre désormais le contrôle des tracteurs (ce qui pose un problème par rapport à la suppression des IAX et au maillage cité plus haut). Au menu, nombreuses réflexions, adaptations et formations pour les opérateurs et  leurs réseaux.

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