“Le Golda offre l’opportunité de nous rapprocher d’un nombre important de fournisseurs”
A quand remonte la mise en place de l’EDI chez Norauto ?
Le premier projet a vu le jour en 1997. Avec la forte croissance de l’entreprise, la charge de travail du service comptable était devenue considérable. Nous avons alors voulu limiter la saisie manuelle et l’archivage papier et nous avons installé notre propre système EDI, d’abord pour la facturation. Au départ notre cible était les fournisseurs à forte volumétrie, les manufacturiers et les fabricants d’échappement. Rapidement d’autres fournisseurs ont suivi comme, les fabricants d’accessoires ou les équipementiers. Puis nous avons voulu développer une chaîne complète, logistique et financière. Alors, ont suivi la commande, l’accusé de réception, le bon de livraison électronique, l’avis de paiement, tous les maillons de l’achat au règlement fournisseur.
Et votre première collaboration avec le Golda ?
Avec le Golda, notre partenariat date de 2008. Le Golda offre l’opportunité de nous rapprocher d’un nombre important de fournisseurs en se connectant à une plateforme à haute valeur ajoutée. Son guichet unique permet de faire communiquer des outils différents, cela fonctionne indépendamment des aspects réseau, seul le standard est imposé.
Nous utilisons ses services pour nos connexions fournisseurs, au siège et dans le réseau. Nous travaillons avec plusieurs fournisseurs Golda pour l’approvisionnement de nos stocks et nous passons aussi par sa plateforme pour la dématérialisation fiscale. Aujourd’hui nous échangeons 300 000 factures par an auprès de 7 fournisseurs Golda. Enfin nos centres auto utilisent l’outil TecCom pour les commandes de dépannage. C’est un outil pratique pour nos magasins, la connaissance de la disponibilité des pièces nous permet de satisfaire totalement le client dans la prise en charge immédiate de son besoin.
Norauto est en pointe aussi en matière de GPA
En 2002 il y a eu chez nous une forte volonté pour améliorer notre niveau de service et de couverture de stocks de nos entrepôts. La GPA était tout à fait adaptée à cette démarche. Elle crée une collaboration étroite avec nos fournisseurs et leur apporte une bonne visibilité de nos besoins. Nous travaillons en VMI, c’est-à-dire en confiance complète.
Nous leur fournissons les informations nécessaires afin qu’ils approvisionnent directement nos entrepôts. Le cadre d’exécution et l’ensemble des critères de pilotage sont quant à eux établis en amont pour le bon déroulement et la fluidité des opérations.
Notre objectif est de ne jamais être en rupture et avoir un stock de sécurité, pour pouvoir répondre en permanence aux besoins de nos clients. Nous sommes très satisfaits de la GPA, ce travail d’anticipation offre des gains des deux côtés. Aujourd’hui 10 fournisseurs travaillent ainsi avec nous dont 5 par la plate-forme Golda-TecCom.
Enfin dernière étape de la chaîne EDI : l’avis de paiement électronique.
Oui, nous réfléchissons aujourd’hui avec le Golda, à la mise en place de l’avis de paiement que nous utilisons déjà de notre côté. Là aussi nos normes sont assez proches de celles du Golda et chacun fait des efforts d’interopérabilité. Pour moi le rôle n° 1 du Golda est celui de facilitateur, grâce à ses services, on est en mesure de déployer rapidement et efficacement des échanges électroniques avec de nombreux fournisseurs, toujours dans l’optique de la satisfaction de nos clients. Avoir ainsi un organisme qui fixe les standards, qui est un relais d’information, qui développe des supports techniques sur lesquels on peut s’appuyer, permet de faciliter grandement les échanges.