Motovision, premier réseau de contrôle technique des deux-roues
Longtemps décrié, le contrôle technique moto est maintenant bel et bien une réalité en France depuis le décret du 23 octobre 2023. Tous les véhicules de la catégorie L (du cyclomoteur à la voiture sans permis, en passant par le quad) seront soumis dès le 15 avril 2024 à un contrôle technique périodique obligatoire. L'activité étant une mission publique déléguée par l'État aux entreprises privées, la société Vivauto s'est positionnée sur ce nouveau marché.
Après son réseau de contrôle technique VL Autovision créé en 1992, et sa déclinaison PL en 2004, c'est désormais l'enseigne Motovision que va déployer l'entreprise dans l'Hexagone. Le réseau est placé sous la responsabilité de Sandro Messina, directeur général, et Bernard Bourrier, PDG.
Vivauto n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'elle s'appuie sur son réseau déjà existant de CT deux-roues en Grèce.
Réel engouement des contrôleurs
En France, l'enseigne Motovision est surtout la première à recevoir une qualification de l'Utac-OTC pour ses logiciels. Le réseau est aussi agréé par le ministère en charge de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, pour la réalisation des contrôles techniques des véhicules L.
Pour mener à bien sa mission, l'enseigne Motovision s'appuiera sur 600 centres Autovision volontaires, parmi les 1000 existants en France. Plus de 250 contrôleurs techniques ont déjà été formés par l’organisme de formation du groupe Autodidact. Plus de 500 autres y sont déjà inscrits.
"Au-delà de toute polémique, Motovision sera un réseau prêt à accueillir l'ensemble des propriétaires et utilisateurs de véhicules des catégories L. Pour cette année, la première date butoir des véhicules à contrôler est le 14 août et au plus tard le 31 décembre", indique Bernard Bourrier.