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Speedy livre ses conseils anti-arnaques

Publié le 4 décembre 2014
Par Anthony Schwing
2 min de lecture
Sans langue de bois, l'enseigne prône la transparence et fait une piqûre de rappel sur les précautions d'usage à effectuer sur son véhicule avant de le laisser chez le garagiste.
Sans langue de bois, l'enseigne prône la transparence et fait une piqûre de rappel sur les précautions d'usage à effectuer sur son véhicule avant de le laisser chez le garagiste.

Face au flou des factures de réparation auto, Speedy livre ses conseils pratiques pour lutter contre le poncif de "l'escroc garagiste". L'enseigne souhaite donner à ses clients les clés pour vérifier soi-même ce qui est vérifiable sur son véhicule. Le but est avant tout de cibler la source exacte du problème avant de l'emmener chez un professionnel.

Parmi les éléments les plus visibles et faciles à entretenir, les pneumatiques arrivent en première ligne. Comme appris lors des lointaines heures d'apprentissage du code de la route. La bande de roulement doit être de 1,6 mm et mesurée en trois endroits distincts. Un pneu en bonne santé c'est aussi un pneu suffisamment gonflé, la pression doit, on le rappelle, être vérifiée chaque mois, alors que la moyenne des Français ne la surveille que tous les sept mois.

Mis à part le niveau d'huile moteur (3 à 4 mm en dessous du maxi) ainsi que les liquides de refroidissement et de lave-glace, les autres avaries potentielles ou surveillances d'usage restent nettement plus compliquées à dénicher et vérifier soi-même.

Concernant les freins, il est judicieux de vérifier ses plaquettes et disques tous les ans. Le liquide de freins doit quant à lui être remis à niveau tous les deux ans pour éviter le phénomène de vapor lock.

Troisième côté du triangle de sécurité, les amortisseurs, doivent eux faire l'objet d'une révision tous les 80 000 kms. Souvent négligés, des amortisseurs en mauvais état augmentent les risques d'accident sur autoroute, prolongent la distance de freinage (+ 5 mètres à 50 km/h par exemple) ou les légers soubresauts pouvant bercer le conducteur, "cela peut paraître anodin, mais ceux qui prennent les ralentisseurs sur deux roues seront les premiers à aller voir leurs garagistes" affirme Jérôme Renard, directeur formation, expertise et développement métiers Speedy France.

Le motif le plus récurrent d'une entrée atelier reste la vidange. Elle doit s'effectuer selon des pas de 15 000 à 30 000 km selon le degré d'utilisation du véhicule. A cela, Speedy affirme qu'il vaut mieux prendre les devants plutôt que d'attendre que le voyant ne s'allume.

Pour tous les problèmes non visibles par le conducteur, Speedy veut par ailleurs prouver sa bonne foi en prônant la transparence et en laissant au client, dans la mesure du possible, le libre accès à la réparation de son véhicule, "nous conseillons aux clients de converser 15 minutes avec le garagiste, afin qu'il soit au courant de quoi il retourne afin d'éviter les mauvaises surprises" concède Jérôme Renard. Mais nous parlons là de prestations plus techniques, principalement les anomalies de motorisation, de ligne d'échappement, de courroie de distribution et de système de freinage.

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