Florence Gete élue à la tête du Cegaa
Joël Bernard cède sa place à Florence Gete au Cegaa. L’énergique défenseur des agents Peugeot élargit donc ses activités aux autres marques et à l’international. Elle représente désormais 8 700 agents espagnols, français et italiens au sein du Cecra (Conseil européen du commerce et de la réparation automobiles). Cet organisme – au sein duquel on retrouve le CNPA – représente les intérêts des acteurs de l’après-vente des états-membres auprès des institutions européennes.
Dossiers chauds en cours
Leur objectif reste d’élargir l’organisation à d’autres états-membres et à davantage de constructeurs, à commencer par l’Allemagne et des réseaux comme Fiat, Opel ou Volkswagen. Côté dossiers en cours, la problématique de la gestion des fichiers clients à l’heure de la réglementation RGPD se précise (illustré par les derniers événements dans le réseau Stellantis). L'arrivée du nouveau Règlement européen sur la vente et l'après-vente, ainsi que l’analyse des contrats des réparateurs promettent aussi de futures passes d’armes avec les constructeurs, dans les coulisses de l’UE.
Pour traiter ces dossiers, Florence Gete est secondée par deux vice-présidents : Cesar Sanz (directeur de Fagenauto, Groupement des groupements Autos Espagne) et Denis Baeza, (président du GNAC, Groupement national des agents Citroën et DS France). Leur secrétaire est Félix Blanco (président de l'ANSOC, Association agents Citroën Espagne), assisté par le secrétaire-adjoint Francisco Coll (président de la FNAR, Fédération des Agents Renault et Dacia Espagne). Enfin, leur trésorier est Daniel Salin (président du GAR, Groupement des Agents Renault France).
Dialoguer pour gérer les effets de la fusion entre constructeurs
Concrètement, la première décision de la nouvelle équipe dirigeante du Cegaa a été de créer une "commission Stellantis". Car, dans le contexte des fusions entre constructeurs se pose la question de l’organisation du maillage territorial de ses agents et l’évolution des coûts d’entretien… Et la nouvelle présidente constate que cette tendance s’accélère. Il est donc impératif de négocier avec les constructeurs au niveau européen sur ces sujets. Les difficultés reposent à la fois sur la prise en compte de toutes les spécificités nationales et la recherche de consensus entre réseaux hétéroclites, tout en restant constructifs. En résumé, "il faut être une force de proposition, et conserver le dialogue pour trouver un équilibre avec les constructeurs, en gardant à l’esprit que nous restons des chefs d’entreprises indépendants", affirme Florence Gete.