"La Feda est là", un label d'ambitions
5 mois. Il a fallu 5 mois à Alain Landec pour déterminer les forces et les faiblesses de la Fédération et mettre ses troupes en ordre de bataille. Le constat, - la Feda déborde d'activités servant à la filière mais manque cruellement de visibilité et de faire savoir - débouche aujourd'hui sur un plan complet de développement. Plusieurs axes se conjuguent pour y arriver, la communication, le recrutement, la professionnalisation, la labellisation et le service. Parallèlement, sur fond de représentativité, Alain Landec a entrepris une démarche de partenariat d'un côté avec l'ASAV, de l'autre avec la FNAA dans le cadre du FEDA-SNISA. Un vrai programme !
Savoir-faire et faire savoir
Vieille comme le monde, l'expression "Savoir-faire et faire savoir" prend toute sa place dans la stratégie de communication de la Feda. Agissant comme un découvreur de talents et de compétences au sein de la fédération, le président engage de gros moyens pour les faire mieux connaître auprès des adhérents et des non-adhérents. Pour ce faire, il aligne un nouveau slogan, "La Feda est là", qui sera décliné pour toutes les actions de la Feda, une web TV, réalisée avec les membres de la Feda, leurs partenaires et leurs adhérents et à destination des distributeurs et des réparateurs, une redistribution des cartes au niveau des sites Internet au nombre de trois, un B to B www.feda.fr, et deux B to C, www.liberezvousdesideesrecues.com, plus axé sur le groupe Feda-Snisa et www.ecoentretien.eu pour gérer cet outil "made by Feda". Campagne de communication, slogan, sites web et web TV (entre autres surprises) seront présentés sur Equip Auto sur le stand de la fédération (5 a - Allée C - N° 079) autour d'un plateau TV.
Recruter, former et labelliser
Issue d'une fédération, une stratégie de marques peut surprendre, mais le président est d'abord un chef d'entreprise… Et pour qu'une entreprise fonctionne, il faut d'abord rassembler les troupes donc recruter celles et ceux qui ne sont pas encore adhérents : ce sera fait au sein d'un plan ambitieux à tous les échelons, en partenariat opérationnel avec les groupements. Il faut aussi former, là un comité pédagogique sera mis en place par le futur président de l'Afcodma, Daniel Laclau, avec le soutien des groupements afin qu'un catalogue sur mesure serve ces derniers. Puis il faut professionnaliser. Dans cette ambition, Alain Landec s'appuiera sur deux groupes, un groupe "Filière" articulé autour de Feda-Snisa qui prendra en compte, l'atelier, le véhicule connecté, et l'Eco-Entretien, ainsi qu'un groupe "Métiers Feda" qui comprendra le Diesel, la distribution VI puis VL, la distribution peinture et le moteur. Toutes ces commissions travaillant en étroite collaboration avec les groupements, et non en concurrence. En revanche, chaque action sera signée Feda, chaque mesure prise par la Feda estampillée Feda, chaque label conçu par la Feda, paraphé Feda. En clair, le label Moteur, l'Eco-entretien et tout ce qui est en préparation porteront les couleurs de la fédération et ne pourront pas être repris ou oubliés par d'autres. La professionnalisation passe par la reconnaissance d'une marque forte. Dans ce prolongement, la Feda initie des indices Feda, fondés sur les retours d'informations métiers réguliers de professionnels, réunis en clubs de distributeurs et de réparateurs spécialisés. Ces indices compléteront les labels dans une démarche de réappropriation des actions de la Feda et de l'affirmation de son rôle dans le paysage de la distribution et de de la réparation automobiles. L'accord avec la FNAA dont on reparlera participe de ce mouvement, comme le partenariat engagé avec l'ASAV. Sans se perdre en conjectures, l'ambition du président de la Feda sur la scène professionnelle (et grand-public) n'est pas sans rappeler celle de Francis Bartholomé à la tête du CNPA. Deux hommes forts pour la défense des intérêts des filières de l'automobile et de la mobilité, on prend tout de suite !