L’ECFA, ce sont ceux qui l’on fait qui en parlent le mieux
Diplômé de la promotion ECFA 35, Marc Bourachon, âgé de 49 ans, est directeur général adjoint des Ets Chambon à Nemours. Il démarre sa carrière professionnelle avec un CAP – BEP Electromécanique et entre chez Britax, un fabricant de rétroviseurs, tout d’abord en tant qu’opérateur de chaîne puis devient responsable de l’unité de production. Marc Bourachon quitte Britax pour un poste de responsable de gestion de production chez Acco La Télédynamique, un fabricant de câbles. Deux ans plus tard, il entre dans une entreprise Ressorts Dubois, en qualité de technicien Qualité avant de devenir technico-commercial. Un premier pas est donc franchi vers l’activité commerciale et se concrétise définitivement en 1993 quand il intègre les Ets Chambon en tant que vendeur comptoir. Durant les 20 années suivantes, il accompagne l’entreprise dans son développement en prenant en charge respectivement le réapprovisionnement, les achats, la direction qualité, la direction commerciale puis enfin, la direction générale. C’est à ce poste, qu’il exprime le souhait de combler ses lacunes liées à sa formation initiale par une formation adaptée. Les échanges avec son dirigeant Vincent Chambon le conduisent à une inscription à l’ECFA, d’autant qu’un autre collaborateur de l’entreprise, Frédéric Pirat est déjà diplômé de cette école. Nous avons demandé à Marc Bourachon de témoigner sur sa formation qu’il a suivie de février 2013 à février 2015.
Quelles étaient vos motivations en vous inscrivant à la formation ECFA ?
Mon ambition était double. Etant autodidacte, je souhaitais bien évidemment acquérir de nouvelles compétences mais, aussi, d’une certaine manière je voulais confronter l’ensemble de mon parcours professionnel à cette formation reconnue et validée par un jury de professionnels en allant bien au-delà d’un simple bilan de compétences.
La maîtrise des sujets et le respect des programmes ont-ils été atteints par vos formateurs ?
Oui, dans l’ensemble même si j’estime que certaines sessions sur deux jours pourraient être réduites. Par exemple, la session sur le marchandising mérite à mon sens d’être plus condensée.
Les formateurs ont-ils été disponibles ?
C’est un des points forts de l’ECFA. Et là, je rends hommage à chacun de nos formateurs qui nous ont soutenus pendant les sessions mais aussi en dehors.
Quelles sont les sessions immédiatement applicables?
En fonction de votre rôle, certaines trouvent un écho immédiat (la gestion, la gestion commerciale, la gestion des stocks). D’autres comme le management que je trouvais parfois trop théorique, se révèlent nécessaires au gré de certaines situations d’encadrement. L’ECFA, c’est un peu une boîte à outils, ils sont là, vous n’en avez pas forcément besoin tout le temps, mais lorsque survient une tâche spécifique vous savez quel outil utiliser et comment.
Y a-t-il un thème qu’il faudrait ajouter ?
Je pense qu’il serait utile d’intégrer une session spécifique sur le e-commerce et les nouveaux médias de communication.
Quel bilan portez-vous sur cette formation, pour vous-même et pour votre entreprise?
Je commencerais par ce qu’il faudrait selon moi améliorer, c’est la durée de la formation. La réduire la rendrait peut-être moins contraignante pour nous-mêmes et nos entreprises. Mais je crois savoir que le message est passé et que l’ECFA 36 aura une durée plus courte. Le plus dur dans l’ECFA est d’arriver à jongler entre les obligations professionnelles, nos vies personnelles et les sessions mensuelles.
Pourtant, au-delà même de cette difficulté d’organisation, je retiens surtout la fierté d’avoir effectué ce parcours complet de formation me permettant d’assumer mes responsabilités actuelles. Je retiendrais enfin la satisfaction d’avoir fait partie de L’ECFA 35 et d’y avoir partagé un véritable esprit de corps dans un groupe soudé.
Renseignements ECFA 36 : 01 45 00 90 72