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Formation

Les candidats aux "WorldSkills" fin prêts

Publié le 6 juin 2013
Par Jean-Marc Felten
2 min de lecture
Du 2 au 7 juillet à Leipzig (Allemagne), 45 jeunes français, champions dans leurs métiers, seront confrontés à leurs homologues de 53 pays pour décrocher une médaille internationale.
Nos 3 représentants des métiers de l'automobile avec de gauche à droite : Anthony Stephan, technologie, Sophie Munch, peinture automobile et Geoffrey Liagre, tôlerie carrosserie.
Après les sélections régionales puis nationales, les Olympiades des métiers partent à l'international début juillet pour les finales mondiales. Les 45 participants français ont terminé leur préparation avec une présentation au ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel Sapin, le 4 juin dernier. "La compétition est par définition difficile, la concurrence est grande, mais c'est une bonne chose, a déclaré Michel Sapin. Vous n'êtes pas là par hasard, c'est votre talent qui, déjà à ce stade de votre vie professionnelle a été reconnu. Nous comptons sur vous."
Parmi les 40 métiers représentés, 3 concernent l'automobile, avec la technologie et réparation mécanique, la tôlerie carrosserie et la peinture. Nos trois représentants ont fait part de leur engagement, Sophie Munch officiera en peinture, Geoffrey Liagre en carrosserie et Anthony Stephan en technologie automobile. Tout 3 ont reçu une préparation professionnelle spécifique pendant plusieurs mois sur les thèmes qui seront abordés au cours des épreuves.
Alors qu'Anthony Stephan est désormais un expert du diagnostic chez Citroën Victor Hugo à Paris, Geoffrey Liagre, carrossier en banlieue lilloise, envisage de poursuivre sa vie professionnelle en tant que formateur, pour transmettre ses compétences. Pour sa part, Sophie Munch termine un CQP et enchaîne les compétitions internationales de sa discipline, entre deux examens de validation de ses compétences.
Dans son discours, le ministre a souligné les besoins en formation professionnelle pour les métiers manuels. "L'apprentissage est aujourd'hui un des meilleurs moyens d'avoir un métier et donc un emploi", a-t-il rappelé, soulignant qu'un million de chefs d'entreprises français sont des artisans et que 500 000 d'entre eux ont commencé comme apprentis. Michel Guisembert, président des" WorldSkill-France", a, pour sa part, souligné l'enjeu pour chaque profession de la compétition : "A travers les Olympiades des métiers, l'association s'efforce d'encourager des jeunes filles et jeunes gens à s'engager dans les filières professionnelles, certes exigeantes, mais sources de très grandes satisfactions."
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