Axalta confie la correspondance de teintes aux machines
Le groupe Axalta – détenteur des marques Cromax, Spies Hecker et Standox – rappelle que les erreurs sont courantes lorsque l’on évalue la teinte à l’œil nu. La subjectivité de la couleur variant avec la source lumineuse peut altérer la perception du spectre colorimétrique réel d’une surface. Le fabricant grossit même le trait en rappelant les difficultés liées aux cas des daltoniens sur les teintes rouge-vert (8 % des cas à l’échelle mondiale).
L’application, ultime savoir-faire du peintre
Ces pièges peuvent être résolus par le système de gestion automatique des couleurs lancé depuis quelques mois. Le spectrophotomètre relié au cloud, par le système connecté de l’atelier permet d’y remédier. Reste au peintre à sélectionner la bonne proposition sur son smartphone ou sa tablette. Tandis que le mélange automatique des teintes, avec la DaisyWheel 3.0 évite toute erreur. Ainsi, la gestion de la correspondance et de la préparation des teintes sont presque entièrement digitalisées et automatisées entre les mains du technicien. Son principal savoir-faire reste l’application des différentes couches de peinture sur la pièce réparée.
"Aujourd'hui, en combinant la gestion numérique des couleurs d'Axalta, basée sur le Cloud, avec la nouvelle Daisy Wheel 3.0 de Fillon Technologies, les carrossiers sont en mesure d'automatiser pour la première fois l'ensemble de leurs processus de mélange des teintes", explique Gregor Doerdelmann, responsable du service couleur de l’activité Refinish d'Axalta pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. L’industriel affirme que ce système (désormais disponible en Europe) permet aussi au réparateur de réduire de moitié le temps des opérations de peinture.