Etude Gipa-FFC : l'inquiétude plane sur la carrosserie
L’étude réalisée en avril par Gipa à la demande de la FFC porte sur la situation et les perspectives du marché de la réparation-collision face à la crise sanitaire. Au total, ce sont plus de 205 carrossiers, 100 concessionnaires et 105 agents de marque possédant au moins une cabine de peinture qui ont été interrogés au cours de cette étude.
En premier lieu, l’enquête nous informe sur le nombre d'ateliers qui ont poursuivi leurs activités pendant cette période. Du 6 au 9 avril, seuls 17 % des carrossiers, toutes catégories confondues étaient totalement ouverts tandis que 27 % d'entre eux avaient opté pour un service partiel. En revanche, 56 % des professionnels sondés ont choisi de fermé leur atelier. Les deux motifs majeurs invoqués sont le manque de clients (66 %) et de pièces (61 %). Viennent ensuite la contrainte des mesures sanitaires (distanciation, lavage des mains, équipement…) pour 31 % des professionnels ainsi que le manque d’effectif (13 %).
58 % des carrossiers en difficulté s'ils ne reprennent pas avant septembre
S’agissant des répercussions de la crise sur leur activité, 67 % des carrossiers se déclarent inquiets pour leur affaire, dont 24 % se disant "très inquiets". De plus, 58 % des professionnels estiment qu’ils seront en grande difficulté si l’activité ne reprend pas avant septembre. A cet égard, les carrossiers indépendants sont les plus alarmistes avec 63 % qui craignent pour leur activité suivis par les RA2 (56 %).
Ainsi, parmi les mesures souhaitées pour redémarrer l’activité, trois demandes arrivent en tête du sondage : supprimer ou différer toutes les charges (impôts, taxes…) pour 28 % des sondés ; faire repartir la consommation (déconfinement total, rassurer les clients, des offres attractives…) pour 22 % ; les aides financières (Etat et banques : taux 0 %...) pour 18 %.
Enfin, près des deux tiers des professionnels - dont 68 % des carrossiers indépendants et 72 % des RA2 - se sentent soutenus par leur fédération et syndicats professionnels. De plus, ces derniers leur font confiance pour plaider leur cause auprès des assureurs afin qu’ils prennent en compte la perte d'exploitation dans le cadre du Covid-19.