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Assurances

Flitter dématérialise la carte verte

Publié le 15 janvier 2024
Par Nicolas Girault
< 1 min de lecture
La start-up d'assurance en ligne s'attaque à la carte verte. Flitter propose une application permettant d'accéder aux informations jusqu'alors disponibles sur le macaron supprimé par le législateur.
Application carte verte Flitter
Flitter a recréé une carte verte virtuelle consultable sur les téléphones portables de ses assurés. ©Fitter

À partir du 1er avril 2024, la carte verte d'assurance disparaîtra des pare-brises. Cette décision avait, rappelons-le, entraîné une levée de bouclier d'une partie de la profession des réparateurs automobiles. En effet, ce macaron leur permet d'accéder aux informations du contrat d'assurance des véhicules sinistrés, tandis que les forces de l'ordre peuvent instantanément vérifier si la voiture est assurée à partir de cette vignette. Tous doivent désormais consulter le fichier des véhicules assurés (FVA).

35 000 assurés concernés

La start-up a donc conçu une vignette dématérialisée. Celle-ci peut être hébergée dans le portefeuille numérique ("wallets" Apple, Google, Samsung, etc.) des automobilistes. Ils peuvent ainsi accéder à l'ensemble des informations de leur contrat. Cet outil leur permet aussi de déclarer un sinistre, d'appeler l'assistance ou de se connecter à leur espace assuré. Ils reçoivent aussi des notifications liées à l'évolution de leur contrat.

"Cette nouvelle fonctionnalité s’inscrit parfaitement dans notre démarche visant à mettre la technologie au service de nos assurés pour leur proposer des contrats et des outils simples et adaptés à leurs besoins", déclare Jérémy Steinberg, dirigeant et cofondateur de Flitter. L'entreprise revendique être, pour l'instant, le seul assureur à proposer cette fonctionnalité et à anticiper la fin de la carte verte.

Depuis février 2022, cet acteur propose déjà l'un des premiers contrats d’assurance auto aux prix indexés sur le nombre de kilomètres parcourus. Ses 35 000 assurés réaliseraient ainsi une économie moyenne de 30 %. Désormais, son nouvel outil ne répond pas encore spécifiquement aux besoins des réparateurs – sinon par le truchement du propriétaire du véhicule sinistré. Mais, il ouvre la voie à des solutions possibles pour eux.

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