La FFC appelle à une revalorisation des taux horaires
Depuis quelques mois, les carrossiers ont le sentiment d'être pris en étau. D'une part, ils doivent faire face à une inflation sans précédent avec des produits peinture dont les tarifs se sont envolés, sans oublier les prix du gaz et du fioul (utilisés notamment pour chauffer les cabines de peinture) qui grimpent toujours plus.
De l'autre, les ateliers observent d'importantes difficultés à répercuter ces hausses auprès de leurs apporteurs d'affaires. Au cours de l'été, une revalorisation de 3 % des taux horaires a été accordée aux garages agréés selon la FFC. Trop peu pour compenser la hausse de leurs charges. Une situation dénoncée par la Fédération française de carrosserie, qui rappelle que les assureurs ont, de leur côté, continuer à augmenter les cotisations de leurs assurés…
"Pour compléter, certains comme AXA, Direct Assurance et GMF, ont décidé, sans aucun respect de la loi sur la liberté des prix, de plafonner les taux horaires de 54 à 60 euros de l’heure pour les réparateurs non agréés pour les sinistres vitrage", déplore la FFC.
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Pour inciter les compagnies d'assurance à revoir leurs positions, l'organisation professionnelle a demandé à rencontrer les parlementaires et ministres, dès la constitution du nouveau gouvernement, en avril dernier. La FFC espère que ces échanges permettront d'aboutir à une revalorisation des taux horaires des ateliers, et ainsi "répartir au mieux les bénéfices entre les assureurs et les réparateurs".