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Le SNSA se voit confier la gestion du système eCall

Publié le 26 avril 2017
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Opérationnel dès avril 2018, le dispositif d'appels d'urgence embarqué eCall sera finalement déployé par le syndicat national des sociétés d'assistance (SNSA), qui a su faire entendre ses arguments auprès des pouvoirs publics.
Opérationnel dès avril 2018, le dispositif d'appels d'urgence embarqué eCall sera finalement déployé par le syndicat national des sociétés d'assistance (SNSA), qui a su faire entendre ses arguments auprès des pouvoirs publics.

C’est officiel : le SNSA sera chargé en France de la gestion du système d’appels d’urgences, baptisé "eCall", qui équipera tous les véhicules légers neufs à partir du 1er avril 2018. La décision a été officialisée par une convention entre l’Etat et le groupement d'intérêt économique (GIE) créé par le syndicat des sociétés d’assistance.

Ces dernières seront chargées, via la plateforme 112 dédiée, de recevoir ces appels et de les filtrer avant de les rediriger vers les services concernés (Samu, police, pompiers, etc.). Le délai de traitement de l'appel depuis la voiture et la mise en relation avec les services d'intervention ne devrait pas excéder les 75 secondes. L’organisme professionnel précise que tous les échanges se feront sous forme de données numériques en complément des échanges téléphoniques.

Près de 30 000 appels dès 2018

Pour obtenir cet agrément auprès de l’Etat, le SNSA, qui plaide depuis plusieurs années pour une délégation de service public, a fait valoir son expérience et sa capacité à construire un modèle sécurisé. Attendant environ 30 000 appels en 2018 (puis 150 000 en 2019 et 400 000 en 2020), le syndicat estime que seuls 10 % de ces communications concerneront des situations d’urgence. "Le système 112, prévu initialement, aurait donc certainement engorgé les services d’urgence" explique l’organisation professionnelle.

S’il est déjà proposé par plusieurs constructeurs depuis 2003, le système eCall n’équipe aujourd’hui que 2 % du parc automobile européen. En 2025, on estime qu’un véhicule sur deux sera muni de ce dispositif.

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