Libre choix du réparateur : les assureurs ne jouent pas le jeu
Entériné par un décret publié fin 2014 puis modifié en 2016, le libre choix du réparateur ne fait visiblement pas partie des priorités des compagnies d’assurance. Selon une récente enquête de satisfaction réalisée pour l'éditeur GT Motive, le taux d'orientation des assurés automobiles vers un réparateur référencé/agréé a progressé de deux points entre 2016 et 2017. Près de 41% des automobilistes sondés ont ainsi emmené leur véhicule chez un réparateur qui leur a été conseillé…
La raison d’une telle hausse ? Dans un contexte de marché très concurrentiel, où le coût d'acquisition des nouveaux clients est en progression, les assureurs ont fait de la fidélisation de leur portefeuille clients leur premier axe de développement stratégique. Or la gestion du sinistre reste un moment clé dans le cadre de cette relation... "Les assureurs, qui privilégient la fidélité à l'acquisition de nouveaux clients, portent un intérêt particulièrement important sur le choix des réparateurs/carrossiers et réseaux vers lesquels ils orientent leurs assurés" précise GT Motive.
Plus de digital dans les ateliers
Autre enseignement majeur de l'étude : la volonté des assurés d'être informés par les réparateurs via des solutions digitales. Les personnes interrogées ont fait savoir à 41,8% qu'elles souhaitaient pouvoir utiliser des outils digitaux au niveau du suivi des réparations, devançant largement l'étape de déclaration du sinistre (27,4%).
"Lors de la déclaration du sinistre, le recours aux outils Internet est passé de 5,5% à 10,1% et au niveau de la gestion des sinistres, il y a eu une hausse de 4,2 points, à 46,8%" ajoute l'éditeur. Le réparateur s'avère donc au final un maillon essentiel dans la gestion des sinistres. Pour preuve, 94,8% des personnes informées de la date de remise de leur véhicule l'ont été par leur réparateur en 2017.