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Carrosserie

Mobilians se penche sur le rĂ´le de l'IA dans les carrosseries

Publié le 21 mai 2025
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Par Nicolas Girault
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< 1 min de lecture
Le syndicat professionnel annonce la création d'un groupe de travail sur l'IA en réparation-collision. Mobilians veut ainsi analyser précisément les enjeux et l'impact de cette technologie sur l'activité des carrossiers.
Darva Mobilians intelligence artificielle
L'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée par les gestionnaires de sinistre (ici une présentation de Darva sur l'emploi futur de l'IA en réparation-collision), encouragés par les assurances. ©Darva

L'organisation professionnelle s'apprĂªte Ă  mener un test comparatif sur l'estimation d'un sinistre automobile courant. Celui-ci sera effectuĂ© par les experts d'un groupe de travail spĂ©cifiquement mis en place par Mobilians. L'objectif est de mesurer les consĂ©quences du recours croissant Ă  l'IA pour chiffrer les dossiers de rĂ©paration-collision, via les arches, portiques et autres systèmes.

Ce test devrait donc comparer trois modes d'estimation d'un mĂªme sinistre. Celui-ci sera menĂ© sur une voiture crashĂ©e Ă  l'UTAC, suivant une typologie de dommages reprĂ©sentative de l’accidentalitĂ© courante. Un expert et un rĂ©parateur automobile indĂ©pendant estimeront ainsi chacun de leur cĂ´tĂ© le sinistre. Tandis qu'un logiciel utilisant l'intelligence artificielle Ă©valuera Ă©galement l'ampleur des dommages. Cette expĂ©rience sera effectuĂ©e sous contrĂ´le d’un commissaire de justice. Cela afin de garantir son objectivitĂ©.

Instaurer des "garde-fous"

L'objectif est de mesurer les effets de l'emploi de l'IA sur la mesure technique des chocs rĂ©currents subis par des vĂ©hicules courants. Car, "il est crucial de clarifier certains doutes sur l’apprĂ©ciation exhaustive et la prĂ©cision des informations relatives Ă  la gravitĂ© et Ă  l’étendue des dommages subis par un vĂ©hicule lors de l’estimation technique des dĂ©gĂ¢ts par un Ă©quipement dotĂ© d’un process algorithmique", affirme Mobilians.

L'organisation professionnelle compte ensuite alerter les assureurs, les organisations de consommateurs et les pouvoirs publics sur l'enjeu de la mise en place de "garde-fous" lors de l'emploi de l'IA dans ce domaine. Pour elle, "il est essentiel que seuls les professionnels de l’automobile aient le contrôle exclusif de l’intelligence artificielle utilisée dans le cadre des réparations", d'abord pour répondre aux impératifs juridiques des réparateurs et de la sécurité routière, ensuite pour garantir aux assurés la réparation de leur véhicule dans les règles de l'art.

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