Bridgestone pense aussi au pissenlit russe !
Après avoir évoqué en mars dernier le projet de recherche et de développement (avec la construction d’une ferme pilote et d’un centre de recherche) sur le guayule, un arbuste originaire du sud-ouest des Etats-Unis et du nord du Mexique, Bridgestone vient tout juste d’annoncer que des recherches récentes sur le pissenlit russe (nom botanique : Taraxacum kok-saghyz ou TKS) menées par Bridgestone Americas (Bato) avaient donné des résultats prometteurs. Concrètement, le manufacturier japonais se positionne comme l’un des collaborateurs du projet "Pissenlit russe" conduit par le Penra (soit the Program for Excellence in Natural Rubber Alternatives), basé au Centre de recherche et de développement agricole de l’Université de l’Ohio, dont le rôle spécifique est d’analyser la performance du caoutchouc issu du caoutchouc naturel extrait de la plante à fleur jaune. "Nous savons qu’il existe plus de 1 200 espèces de plantes à partir desquelles le caoutchouc naturel peut, en théorie, être récolté. Mais en trouver une qui peut, en pratique, produire la quantité et la qualité de caoutchouc nécessaire aux attentes du marché du pneumatique est un vrai défi", explique Hiroshi Mouri, président de Bridgestone Americas Center for Research and Technology. Ainsi, les filiales de Bridgestone mèneront cet été, dans leurs laboratoires d’Akron et de Tokyo, d’autres tests sur le pissenlit russe et la récolte de caoutchouc naturel. Des tests à plus grande échelle suivront dès 2014…
Désormais, un élément semble acquis. Grâce à des actions comme ses deux projets de recherche sur le pissenlit russe et le guayule, dont les qualités sont bel et bien identiques au caoutchouc naturel récolté sur les hévéas, le groupe Bridgestone travaille au développement de pneumatiques utilisant 100 % de matières durables (renouvelables et recyclables).