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Freinage : Questions à...

Publié le 22 mars 2012
Par Axel Abadie
2 min de lecture
Bruno Fanara, P-dg de Techni Freins, Libourne (33)
Bruno Fanara, P-dg de Techni Freins, Libourne (33)

Comment travaillez-vous la famille freinage ?

En VL, la friction représente 20 % de notre chiffre d’affaires. Nous sommes en légère progression sur les plaquettes, et en régression sur le frein arrière. Nous pensons que c’est une tendance générale, avec cette ambivalence sur l’avant et l’arrière. Nous rentrons en direct tout ce que nous pouvons, et nous nous appuyons sur le groupement en cas de dépannage. Si on mêle nos volumes VL et PL, disons que 25 % des volumes de pièces de friction transitent par le groupement.

En termes de gamme, où vous situez-vous ?

A titre personnel, je n’ai jamais fait de MDD, et j’ai toujours fait en sorte de travailler avec des produits Premium. Cela assure une tranquillité d’esprit en termes de formation, de garantie. Et le Premium permet une marge que l’on ne conçoit pas forcément avec une MDD. Cela étant dit, je m’y ouvre de plus en plus, parce que la demande est importante. Peut-être par manque de pouvoir d’achat, et surtout parce que la dépense automobile n’est plus une priorité. Pour maintenir ses volumes en Premium, il faut désormais s’adosser à une MDD.

Comment mettez-vous en avant les pièces de freinage ?

Par définition, nous animons tous nos produits, famille majeure ou non. C’est une activité inhérente à la distribution. Après, les entreprises sont plus ou moins dynamiques. Par conséquent, le freinage a aussi une animation constante, de par notre raison sociale qui nous positionne en tant que spécialiste.

Et il n’y a pas simplement l’apport du groupement ou des équipementiers. Il y a surtout le budget interne que l’on alloue à cela. En fonction de ce que nous attribuons, notre direction commerciale mène à bien ses missions d’animation.

A quoi devez-vous faire face aujourd’hui ?

En termes de concurrence, nous avons les constructeurs en premier, et nos confrères distributeurs ensuite. Ce n’est pas toujours facile, il faut essayer de faire du service, d’être présent. Ne négligeons pas Internet non plus. A nous d’en prendre conscience et de nous adapter. Aujourd’hui, cependant, l’écueil principal consiste, selon moi, dans le peu de présence terrain, le manque d’appui physique des équipementiers. Ce que l’on ressent, c’est plus la logistique de groupement.

 

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