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Les 55 ans de la Firm

Publié le 19 septembre 2013
Par Hervé Daigueperce
< 1 min de lecture
Les rectifieurs et reconstructeurs de moteur, fédérés depuis 1958, ont investi ReMatec pour promouvoir leur activité et le… développement durable.
Philippe Maerten, président de la Firm et Jérôme Tissot, Moteur et Culasses.

Forte de 900 membres, reconstructeurs de moteurs, soit environ 20 000 personnes dans 9 pays, la Firm (Fédération Internationale des Reconstructeurs de Moteurs) affiche, pour son 55e anniversaire, de solides ambitions. Son président, Philippe Maerten, entend surfer sur la vague environnementale et surtout économique, pour accroître le chiffre d’affaires des professionnels du secteur : “Si le nombre de rectifieurs diminue, le chiffre d’affaires moyen, lui, progresse bien et nécessite une plus grande professionnalisation. Nous devons, sans cesse, suivre les nouvelles technologies développées par les constructeurs pour anticiper sur les interventions en après-vente. Cela signifie des formations et une plus grande technicité. C’est pourquoi, nous promouvons le label Moteur”. Et d’illustrer son propos par ces mots : “Nos associations savent que la mobilité de demain sera entièrement différente. Les nouveaux types de moteurs, de véhicules hybrides, CNG, électriques, etc. affecteront nos ateliers”. Parallèlement, la Firm travaille d’arrache-pied pour une plus grande reconnaissance de ces métiers de proximité qu’ils défendent, à la fois contre la facilité (“changer un moteur plutôt que d’intervenir dessus”), et des concurrences déloyales (“sans toutes les normes que nous avons à respecter, les professionnels des pays de l’Est vendent via Internet à des prix trop compétitifs pour nous”). C’est ainsi que Philippe Maerten et ses équipiers comme Jérôme Tissot (groupe Moteur de la Feda et directeur de Moteur et Culasses) encouragent les partenariats avec d’autres associations comme l’Apra Europe, afin de peser plus lourd sur les décisions des pouvoirs publics et les donneurs d’ordre : “Nous savons également qu’il faut préserver l’environnement, économiser les ressources et l’énergie et réduire les déchets et les gaz nocifs. Dans cette démarche, les reconstructeurs de moteurs sont les pionniers du développement durable, mais il y a encore du pain sur la planche” a annoncé Philippe Maerten.

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