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Les réparateurs pointés du doigt

Publié le 1 octobre 2015
Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Les services de la DGCCRF ont souhaité vérifier les pratiques des réparateurs automobile en termes de respect des règles de protection du consommateur. Et le constat, peu glorieux, est sans appel…
Les services de la DGCCRF ont souhaité vérifier les pratiques des réparateurs automobile en termes de respect des règles de protection du consommateur. Et le constat, peu glorieux, est sans appel…

La répression des fraudes part du postulat que, compte tenu de la complexité des réparations et des prix pratiqués, " la qualité de l’information préalable est déterminante pour le consommateur". Or après avoir étudié 800 établissements, les enquêteurs semblent avoir rencontré de nombreux manquements. Affichage tarifaire obsolète, incomplet voire inexistant, prix affichés HT et non TTC, taux de TVA non actualisé…, la lanterne rouge étant attribuée aux garages indépendants, qui ne disposent pas, en général, de process structuré et standardisé pour gérer ces questions. La DGCCRF reproche également aux garages un manque d'information relatif au mode de calcul utilisé (temps passé ou barème constructeur), ou au taux de main d’œuvre. Enfin, concernant les informations sur facture, l'enquête révèle un flou artistique quant au décompte des opérations effectuées, et à la dénomination des pièces.

Pratiques commerciales trompeuses

Et ça continue. La charge de la DGCCRF se poursuit avec une mise en lumière de pratiques commerciales trompeuses, sur le plan du contenu des forfaits, du non-respect des barèmes et des taux horaires affichés, et de facturation de services ou prestations pas nécessaires.

Mais ce qui risque de froisser certains acteurs, c'est que, globalement, la répression des fraudes a pu conclure que les réparateurs de la rechange constructeur (concessionnaires et agents), ainsi que les centres autos sont finalement plus respectueux des règles, car mieux formés, tout simplement. Le CNPA a vivement réagi à l'annonce de cette enquête. Se montrant "conscient des difficultés rencontrées par les professionnels pour respecter les obligations en matière d'information sur les prix, le syndicat réitère sa demande de toilettage des textes". Des textes qui pour certains datent des années 80, et ne sont plus adaptés à une économie qui fait de plus en plus appel aux communications électroniques et à la technologie mobile ou embarquée. Il en va de même pour les pièces détachées, en raison de la multiplicité des références existantes.

 

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