Plan social chez Renault Trucks, l’incompréhension
Le géant suédois des poids lourds Volvo, qui possède également Renault Trucks, a donc annoncé un deuxième plan social en un an, puisque 508 postes avaient déjà été visés en mars 2014, sans licenciement sec au final. Un plan social qui passe d’autant plus mal auprès du personnel et des syndicats que les finances de Volvo s’améliorent. Le nouveau projet prévoit la suppression de 591 postes et la création de 79 autres, soit une perte nette de 512 emplois, principalement dans les services administratifs de l’organisation commerciale de Renault Trucks à Saint-Priest et Vénissieux, près de Lyon (69). Au plan plus global, Volvo, numéro deux mondial du secteur, a déjà réduit ses effectifs de quelque 3 000 personnes en un an. Son bénéfice net a presque quadruplé au premier trimestre à 457 millions d’euros, avec des ventes en hausse de 14 % et de +35 % pour celles du seul Renault Trucks. Selon la direction, ce projet n’affecterait pas les postes d’agents de production. On rappelle que Renault Trucks SAS emploie encore 8 900 personnes en France, les effectifs français de Volvo s’élevant au total à 12 000 salariés.