Un nouveau centre de R&D pour Hankook
Hankook vient de lever le voile sur sa stratégie à moyen terme en matière de Recherche & Développement. Celle-ci passe en priorité par le projet visant à construire de nouvelles installations de recherche et de tests de pneus, afin d’augmenter de manière substantielle ses ressources à ce niveau clé.
Concrètement, une nouvelle infrastructure de R&D de pointe verra le jour en Corée, sous la forme de deux implantations : Hankook Technodrome à Daeduk Innopolis, Daejon, et le centre de test et d’ingénierie à Sanju. Nécessitant un investissement total de 266 milliards de KRW (soit plus de 190 millions d’euros), le Technodrome devrait voir sa mise en service en 2016. Une fois terminée, cette installation emblématique représentera la base de développement des nouvelles technologies du manufacturier. De son côté, le nouveau centre de test et d’ingenierie d’Hankook devrait être efficient en 2018. "Nous sommes convaincus que l’acquisition de ressources de R&D plus solides constitue une étape essentielle dans notre croissance et notre objectif de devenir une marque de pneus Premium", déclarait Seung-Hwa Suh, vice-président et P-dg mondial d’Hankook Tire.
Le nouveau site de R&D d’Hankook a été conçu par Foster + Partners, un cabinet d’architecture créé par Sir Norman Foster, connu pour ses créations audacieuses et orientées vers l’avenir. Il n’est donc pas surprenant que l’Hankook Technodrome adopte une esthétique futuriste. En particulier, le bâtiment principal, implanté sur un terrain de 70387m2, disposera d’une surface de 96328m2 sur plusieurs étages. A l’intérieur, 90 cellules de laboratoires permettront de réaliser simultanément un grand nombre d’activités de R&D. Une tâche menée à bien par environ 1000 chercheurs, un effectif qui augmentera de plus de 40% la main-d’œuvre dévolue actuellement à la R&D.
A noter que le Technodrome a déjà obtenu une certification de niveau "or" en matière de conception énergétique et environnementale (LEED) grâce à ses caractéristiques architecturales particulièrement écologiques. Dans l’absolu, celles-ci comprennent notamment l’utilisation de systèmes de ventilation et d’éclairage naturels, ainsi que la mise en place d’installations de recyclage des ressources et l’exploitation des zones d’ombres naturelles qui réduisent la dépendance du bâtiment vis-à-vis des systèmes de refroidissement.