Hydroparts va développer ses premiers ateliers intégrés
Sept ans après son lancement, le réseau Hydroparts Assistance franchira l'an prochain un nouveau cap. Après s'être développé depuis sa création uniquement sous forme de franchise, le spécialiste de la maintenance de hayons élévateurs ambitionne de disposer dès 2018 de ses propres opérateurs. Testé depuis l'été à Orléans et Blois, ces ateliers mobiles intégrés se multiplieront dans les prochains mois. Directeur général du réseau, Michaël Laragné prévoit "une dizaine de recrutement l'an prochain dans des zones bien identifiées" comme il l'a expliqué à l'occasion du salon Solutrans.
Toutes auto-financées, ces créations de poste permettront à Hydroparts de parfaire son maillage tout en accélérant le renforcement de celui-ci. A ce jour, la filiale du groupe Dhollandia compte 20 franchisés et dessert grâce à eux 60 départements mais peine à s'implanter dans l'est de la France, sur une partie de la Bretagne ou encore dans le Limousin. "C'est difficile de trouver les bons candidats, note Michaël Laragné. On recherche avant tout de bons commerçants à qui l'on va apporter tout le bagage technique lors d'une formation de six semaines".
Lancement de magasins mobiles
En parallèle, Hydroparts entend également apporter de nouvelles sources de croissance à ses franchisés. Dans cette optique, le réseau développe actuellement un service de magasins mobiles complémentaires à ses ateliers itinérants avec 300 références par camion. Une façon de permettre aux opérateurs de toucher les transporteurs disposant d'ateliers intégrés. Une cible bien identifiée réalisant des opérations basiques, de premier niveau, avec un besoin, souvent pressant, en pièces.
Pour les franchisés, le potentiel de cette nouvelle activité n'a rien d'anecdotique. Sur un marché du hayon élévateur évalué en France à 200000 pièces, dont 10% à l'actif d'Hydroparts, le coût "pièces" annuel s'élève, en moyenne, à 100 euros par an et par hayon. Pour des ateliers mobiles réalisant entre 150 et 200000 euros de chiffre d'affaires par an, le gain pourrait donc s'avérait significatif et vertueux dans la mesure où cette activité s'inscrit dans une démarche de service et donc de fidélisation.