Clas s’offre un garage !

Près de 300 personnes ont fait le déplacement au pied des montagnes, à Chambéry, là où se tenait la réception donnée par Clas. Des institutionnels locaux bien sûr, mais également des personnalités de la rechange française, de nombreux clients, ont pu découvrir les installations du nouveau garage de Clas, qui, malgré encore de menus travaux, a bluffé par la modernité des installations et la vision de son instigateur.

Philippe Barrault a repris les établissements Clas en 2008. Depuis, l’entreprise a pris une autre dimension, passant de 4 millions de CA à près de 13 aujourd’hui. Et, comme l’homme n’est pas de ceux qui s’endorment sur leurs lauriers, aussi dorés soient-ils, il prend régulièrement des initiatives originales, en droite ligne de sa philosophie. “Faire du business, se faire plaisir, et privilégier les rapports humains”. Sa dernière marotte ? créer un véritable garage, ouvert au public, pour servir le développement des produits Clas. “Nous avions un laboratoire en interne, mais il ne nous apportait pas suffisamment de retours d’utilisation. Je voulais un système plus représentatif des réalités terrain, avec la pression de la rentabilité, du respect des temps…”

Alors, plutôt que d’agrandir son laboratoire, Philippe Barrault a profité de la vente d’un local juste en face du siège de Clas, pour externaliser le service au sein d’un véritable garage, qui rencontre donc les mêmes problématiques que les clients utilisateurs des matériels Clas. Ce qui permet un feed-back immédiat pour les équipes de développement et de marketing de l’entreprise. L’outil sert également de vitrine, de garage témoin pour la marque, sans oublier le benchmark de la concurrence !

Visite guidée

Le garage flambant neuf accueille tout d’abord un vaste showroom destiné à la vente de VN, en partenariat avec le concessionnaire Renault de Chambéry, qui laisse des véhicules en dépôt, et délègue même un vendeur. Mais le Garage Clas vend, aussi, sur place des VO de prestige. Côté atelier, on trouve, pour commencer, une baie dédiée au diagnostic, jouxtant une autre pour le service rapide. Bien entendu, on utilise ici un maximum d’outils Clas, mais pas seulement. Et n’allez pas croire que les opérateurs ici sont des développeurs. Au contraire, il s’agit de mécanos pur jus, qui doivent répondre à des objectifs de rentabilité très clairs. A ce titre, comme dans de nombreux ateliers, notamment chez les constructeurs, des méthodes sont définies pour chaque prestation, avec un ordre précis et une durée pour chaque opération, notamment pour le remplacement des pneumatiques. Et Philippe Barrault le confie et l’assume aisément : “je suis très exigeant, ce concept n’a pas pour vocation de nous faire perdre de l’argent. Je veux, au moins, arriver au point mort, et que le concept s’autofinance. J’ai pris des idées à droite et à gauche, essayé d’isoler les meilleures pratiques, pour créer ce garage”. Pour preuve, ces caméras qui scrutent le travail des opérateurs sur ces deux baies, et retransmettent les images dans le showroom d’accueil pour que le client puisse suivre sa réparation en direct. Des initiatives de transparence en vogue depuis peu chez les constructeurs Premium.

En marge du service rapide, le Garage Clas dispose également de deux autres baies, dédiées cette fois aux réparations plus lourdes et au test approfondi des matériels Clas. Juste à côté, l’atelier carrosserie intègre le labo peinture ainsi qu’une cabine Omia dernier cri, avec double flux, éclairage led… Enfin, le Garage Clas s’est offert une dernière baie, entièrement dédiée à la préparation cosmétique des véhicules après réparation mécanique ou carrosserie. Une aire de lavage couverte et totalement équipée, qui vient boucler une installation impressionnante, entièrement conçue dans le double objectif de servir le client, tout en développant les matériels de la marque. “Par ce concept, nous voulons également montrer qu’il est possible de s’en sortir si on est bien équipé. Et que l’avenir du MRA n’est pas forcément d’être coincé, écartelé, entre le centre-auto d’un côté et le réseau constructeur de l’autre”, conclut Philippe Barrault.