Facom vers un avenir plus digital et plus durable
Partenaire et fournisseur des WorldSkills depuis 2015, Facom a de nouveau accompagné l’événement lors de la finale nationale, tenue à Lyon, du 14 au 16 septembre 2023. Un rendez-vous incontournable pour la marque d’outillages qui fait de la formation des jeunes un axe essentiel de sa stratégie de développement.
Pour la filiale du groupe Stanley Black&Decker, il est, en effet, indispensable de préparer l’avenir du secteur. Et chez Facom, cette perspective s’inscrit dans un environnement à la fois numérique et durable.
Facom s’engage pour améliorer la durabilité de ses activités
Forte de son positionnement haut de gamme, la marque tricolore a adopté une démarche plus responsable, en droite ligne avec la garantie à vie qu’elle propose sur ses outils depuis 1952. "Ce sont des enjeux très forts pour lesquels il faut agir dès aujourd’hui", insiste Pierre Gaulier, directeur marketing de Facom France. À cette fin, la marque promeut une fabrication locale de ses produits pour réduire son bilan carbone.
Elle bénéficie à ce titre du label Origine France Garantie pour 700 de ses produits depuis 2023. Ajoutons que le groupe a décroché, fin 2022, la certification EcoVadis Gold, la positionnant parmi les 10 % des entreprises évaluées les plus responsables en France dans son secteur. "Nous avons pour objectif de passer Platinum en 2025", annonce Olivier Catheland, directeur marketing de Stanley Black&Decker France, qui ajoute que le groupe vise la neutralité carbone dès 2030.
Symbole de l’engagement Facom en faveur d’un développement plus durable : le centre du service après-vente de Morangis (91). Chaque jour, il reçoit 1,2 tonne de matériels, dans le cadre de la garantie. 99 % de ces outils sont réparés ou échangés dans les ateliers du site. Les outils et équipements concernés font l’objet d’une dépollution. Les déchets sont ainsi collectés puis recyclés. Idem pour les outils non réparables qui sont revalorisés par Revival (filiale du groupe Derichebourg) selon un process précis. Les métaux et plastiques bénéficient ainsi d’une seconde vie.
La garantie à vie digitalisée
Pour servir au mieux ces engagements, Facom mise notamment sur la numérisation de ses services. Amorcé depuis 2018, ce virage s’est concrétisé par la création du premier propre écosystème digital de la marque, la "Facommunaute". En 2020, le fabricant décide de simplifier son service après-vente avec une application dédiée. "Nous voulions simplifier ce process avec la volonté de faire plus simple, plus rapide et plus vert", explique David Ohana, directeur SAV Stanley Black&Decker France.
Pour l’utilisateur, l’opération d’échange ne prend désormais que quatre étapes : il lui suffit de faire sa demande de prise de garantie avec plusieurs photos de l’outil défaillant. Il obtient ensuite un retour de Facom l’informant que son revendeur prépare l’échange. Il peut ensuite récupérer son nouvel outil auprès de son distributeur.
"Autrefois, il fallait attendre 6 à 8 semaines pour échanger son outil. Désormais, ce délai est passé de 3 à 5 jours en moyenne. Nous avons, en outre, divisé par deux les trajets réalisés par l’utilisateur pour échanger son matériel. Aujourd’hui l’application compte 1 000 distributeurs et 20 000 utilisateurs connectés pour plus de 90 000 demandes d’échanges enregistrées", ajoute David Ohana.
Facom prêt pour le véhicule électrique
Durable et digital, l’avenir de la marque est également intimement lié à la transition énergétique du parc roulant. Avec l’essor des véhicules électrifiés, Facom fait donc évoluer sa gamme et propose notamment des kits de consignation ainsi que des gants isolants. Des partenariats pour faciliter la maintenance de ces nouveaux modèles sont également à l’étude. "Nous avons aussi la volonté d’accompagner nos utilisateurs sur la partie support et formation", ajoute Pierre Gaulier.
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Ce dernier conclut : "L’innovation, pierre angulaire de notre développement, est la clé de voute qui nous permet de fournir des solutions de pointe. Nous travaillons déjà à la préparation du siècle à venir. Dans le futur par exemple, les voitures ne rouleront plus à l’essence et la maintenance de ces nouveaux moteurs sera différente. Nous répondrons à ces nouveaux besoins".