Bosch, PSA et le Gipa fondent Megacities Institute
Bosch, le Groupe PSA et le Gipa ont fondé une association d'envergure mondiale du nom de Megacities Intitute, a annoncé Franck Cazenave, directeur marketing et développement de Bosch France, lors de la Conférence Automobile Connectée, organisée par le Journal de l'Automobile à Paris, le 2 mars dernier. Les statuts sont ceux d'une association loi 1901 et le siège sera basé dans les locaux du Gipa. "Nous ne voulons pas tirer de profits directs de cette initiative, mais il est évident que les travaux menés vont influer nos stratégies d'industriels", a expliqué l'instigateur du projet, en marge de l'événement.
Le Megacities Intitute se fixe pour objectif de comprendre au plus près l'évolution prochaine des grandes villes du monde et comment la technologie peut solutionner les problématiques. "71 mégapoles rassemblaient déjà 20% de la population mondiale en 2015, a rappelé Franck Cazenave. En 2030, la planète comptera 105 villes de plus de 5 millions d'habitants. Il nous faut savoir quelles seront les attentes et les nouvelles habitudes de mobilité des individus concernés, mais aussi relayer les bonnes idées issues des pays en voie de développement."
Production, logistique, commerce et réparation à l'étude
Bosch, PSA et le Gipa travailleront de concert, selon les règles établies, dans tous les pays couverts par ces entités. Pensée comme une "plateforme ouverte et bienveillante, capable de se structurer en sous-groupes de réflexion", l'association Megacities Institute demeure ouverte à toute autre adhésion. "Nous voulons accueillir tous les contributeurs et pas uniquement des industriels, invite Franck Cazenave. Chaque membre intègre le conseil d'administration, sur la base démocratique d'une voix par entreprise". Le montant de la cotisation est inférieur au coût d'acquisition des études dont l'association accouchera, avance comme argument le représentant de l'équipementier allemand.
Outre la mobilité, l'association Megacities Institute se penchera sur d'autres sujets à la marge, tels que l'évolution des méthodes de production, de la logistique de livraison, des points de vente ou encore des ateliers. "Tout cela aura un impact sur les villes, il nous faut intégrer ces paramètres", explique-t-il. Ainsi, les membres de l'association espèrent pouvoir agir auprès des institutionnels, dont les lieux de recherche et les législateurs, notamment.
Gredy Raffin