Rappel d’airbags : Citroën lance une sensibilisation à grande échelle
Lancée en avril dernier, la campagne de rappel lancée par Stellantis concernant les quelque 600 000 C3 et DS3 aux airbags Takata défectueux se poursuit. Selon le constructeurs, 102 000 véhicules ont fait l'objet d'une intervention à la mi-août. Mais plusieurs milliers de propriétaires ne se sont pas encore déclarés et parcourent encore les routes. Au total, 128 000 véhicules seraient ainsi en attente.
Pour y remédier rapidement, le groupe présidé par Carlos Tavares a préparé une campagne de publicité internationale pendant l’été. Elle ciblera l'Espagne, la France, l’Italie et le Portugal entre août et septembre, car c'est dans ces pays que se trouvent 91 % des véhicules concernés.
Cette campagne menée dans la presse quotidienne, les radios et sur Internet a pour but d'augmenter efficacement le taux de véhicules enregistrés sur la plateforme de rappel afin de pouvoir les identifier et planifier les réparations au plus vite.
S'enregistrer pour pouvoir réparer son véhicule
Pour les automobilistes souhaitant s'enregistrer ou vérifier si leur véhicule nécessite une réparation, Citroën a mis en place un site spécial : citroen.fr/entretenir/campagnes-de-rappel.html
Une fois le véhicule enregistré, le client peut choisir le lieu de réparation. Dans certaines grandes villes de France, la prise en charge pourra se faire directement à domicile. Ce dispositif, déjà actif en France et particulièrement prisé des conducteurs, devrait être mis en place dans les autres pays concernés. Mais pour l'heure, aucun délai n'a été précisé.
Le propriétaire d'un véhicule aux airbags défectueux qui s'enregistre sur la plateforme obtient un code pour commander les nouvelles pièces et peut également se voir proposer un véhicule de courtoisie.
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Pour mémoire, ce rappel vise les airbags de la marque Takata montés sur les Citroën C3 et DS3 produites entre 2009 et 2019. Leur défaut avait déjà été observé ces dernières années chez plusieurs constructeurs dont Tesla, BMW et General Motors, également partenaire du fournisseur d’airbags japonais. En France, le problème concerne 246 000 véhicules. 56 000 ont été pris en charge et 43 000 ont une réparation programmée.