Feu Vert s'allie à Stellantis pour ses pièces détachées
Après Aiways en juin dernier, c'est au tour de Stellantis de se rapprocher de Feu Vert. Le réseau de centres autos et le géant de l'automobile, né de la fusion des groupes PSA et FCA, ont officialisé ce jeudi 21 octobre 2021 leur alliance. Concrètement, la firme lyonnaise peut désormais compter sur le soutien des plateformes Distrigo pour améliorer son taux de service et diversifier son offre. "Ce partenariat avec Stellantis est pour Feu Vert un formidable levier d’accélération pour apporter une réponse encore plus complète aux attentes des automobilistes", indique en préambule Thierry Sinquin, PDG de l'enseigne.
Cet accord, non exclusif, est valable pour les marchés français, espagnols et portugais. Dans l'Hexagone, les 38 "hubs" logistiques viennent épauler les 352 sites franchisés et intégrés Feu Vert en moins de 45 minutes, selon le cahier des charges défini par Stellantis, et jusqu'à 4 fois par jour. "Aujourd'hui, nous sommes capables de répondre à la demande des réparateurs à hauteur de 70 % de leurs besoins, détaille Sylvie Layec, senior vice-présidente ventes et marketing de l'unité pièces et services du groupe automobile. Demain, en s'organisant et en se développant notamment dans l'outillage et le matériel de garage, nous serons en mesure de monter à 90 % de ces mêmes besoins".
Trois forfaits désormais proposés
Avec cet accord, l’objectif logistique se double d’un enjeu commercial avec l’ambition pour "la patte de l’expert" d’enrichir son offre. "On va pouvoir se développer avec de nouvelles activités grâce à des pièces qui n'étaient pas accessibles jusqu'à présent", abonde Thierry Sinquin. L'offre de Feu Vert s'articule désormais autour de trois niveaux de forfaits (lesquels représentent 95 % de son activité).
Un premier représenté par la pièce d'origine constructeur avec l'apport sur les familles freinage, amortisseurs et distribution des gammes Peugeot, Citroën, DS et Opel. Un deuxième qui porte de façon plus traditionnelle sur les pièces d'équipementiers premium (Bosch, Valeo…). Et enfin un troisième, qualifié de "rapport qualité/prix", qui intègre des pièces issues de l'économie circulaire (Piec), qu'elles soient remanufacturées, réparées ou réutilisées. Autant de références "qui faisaient défaut chez nous" confirme le patron de l'enseigne. Etonnement, les gammes Eurorepar font également partie du deal.
Plusieurs Feu Vert travaillaient déjà avec des Distrigo
Pour rendre opérationnel cet accord dès à présent, un gros effort s'est porté sur le back-office des deux entités avec l'idée que les systèmes informatiques puissent communiquer de façon fluide et homogène. Le résultat permet aujourd'hui d'intégrer tout le portefeuille Distrigo à l'outil digital de Feu Vert, rendant ainsi l'accord presque invisible aux yeux du réparateur qui n'a qu'à faire son choix. Le seul développement concrètement perceptible porte sur la Piec que les Feu Vert peuvent commander en passant par B-Parts, l'outil dédié de Stellantis.
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Bien lancé, ce partenariat fait presque figure de "non-évènement" comme l'a souligné Sylvie Layec, rappelant au passage que bon nombre de membres du réseau travaillaient déjà avec les plaques Distrigo. Plus qu'une nouveauté, cette annonce vient surtout structurer une collaboration déjà officieuse et permet d'encadrer une démarche commune qui ne devrait pas en rester là. Une réflexion est d'ores et déjà engagée sur des services complémentaires qui viendraient étendre ce partenariat qui pourrait également s'élargir à d'autres marchés en fonction de l'expansion géographique future de Feu Vert.