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Distribution

GPI, l'histoire qui avance bien

Publié le 3 juillet 2018
Par Romain Baly
2 min de lecture
Lancé fin 2016, le Groupement des Plateformes Indépendantes rassemble avec succès neuf sites et projette de rallier un groupement international dans les prochains mois.
Eric Viot et Olivier Maretti (CDAL/CDAL Sud) ont joué un rôle majeur dans la création du groupement à la fin 2016.

 

L'histoire des GPI est connue. Courant 2016, quelques-uns d'entre eux faisaient partie de la bande des S'Energie qui avait vu leur alliance péricliter, plombée par le dépôt de bilan d'Autoréserve, adhérent et co-actionnaire du groupement. Rapidement, un groupe de six anciens mené par Olivier Maretti (co-gérant de CDAL et CDAL Sud avec Eric Viot) avait entrepris de fonder une nouvelle organisation. Dès la fin 2017, le Groupement des Plateformes Indépendantes voyait le jour.

L'adhésion à un groupement international à l'étude

Depuis, les GPI ont fait du chemin. Ils se sont renforcés dans leurs "zones blanches". Le maillage composé de CDAL (Lyon), CDAL Sud (Marseille), DCA Plateformes (Gennevilliers), Altone (Toulouse), Béziat (Bègles) et Métropole Dépôt (Saint-Herblain) a été développé avec le ralliement de Centrale Dépôt, basé à Vierzon (Cher) et de Barre Stock Logistic/Plateforme 1878 (Leers, Pas-de-Calais) puis par la création de DCA Rennes, cousine bretonne de la plateforme parisienne.

Une seconde phase de travaille a ensuite été amorcée. Après une année 2017 "pleine et satisfaisante", comme le souligne Olivier Maretti, les GPI s'efforce depuis plusieurs mois de consolider leur alliance. "Nous avons entrepris d'homogénéiser nos stocks. C'est quelque chose qui n'est pas anodin, qui est très long, très fastidieux, et qui ne doit pas se faire non plus au détriment de nos propres stratégies". En parallèle, le ralliement à un groupement international est à l'étude. Refusant d'en dévoiler le nom, Olivier Maretti indique simplement qu'il s'agit "d'une organisation pas comme les autres" et a bon espoir que tout soit signé pour début 2019.

Un accélérateur de croissance

Quoi qu'il en soit, après moins de deux ans d'existence, le GPI s'apparente à une belle réussite. Tous en conviennent. "Notre métier s'est largement complexifié, indique Aurélien Demeiller, patron de Métropole Dépôt. Aujourd'hui, nous avons 130 types de services pour 130 types de clients. Il faut faire du sur-mesure, être commerçant comme jamais et, dans ce contexte, le soutien du GPI est fondamental". Son de cloche identique chez Central Dépôt.

Nicolas Raimond estime ainsi que "pour une petite structure comme la nôtre, GPI a eu pour effet d'accélérer notre croissance. Le groupement nous offre beaucoup plus de solutions et ça s'est ressenti dans notre activité dès notre adhésion". "Avec GPI, on élargit le spectre. On a désormais accès à tous les équipementiers", note quant à lui Edmond Benchetrit (Altone). L'avenir appartient aux audacieux et les GPI sont de ceux-là.

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