Jean-Pierre Gosselin s’en est allé
Jean-Pierre Gosselin, fondateur du Journal du Pneumatique et véritable passionné de l’univers automobile, nous a quittés le 6 janvier 2025, à l’âge de 82 ans. Retour sur le parcours d’un homme qui a marqué durablement la presse spécialisée.
Jean-Pierre Gosselin, figure emblématique de la presse automobile spécialisée, nous a quittés le 6 janvier 2025, à l’âge de 82 ans. ©JDP
Né le 28 mai 1942, Jean-Pierre Gosselin s’est éteint après une vie riche, entièrement consacrée à sa passion pour l’automobile. Le journaliste débute sa carrière en collaborant avec divers titres nationaux tels que L’Équipe et Ouest France avant de se tourner vers la presse spécialisée. C'est dans cet univers qu’il s’impose, notamment grâce à la création, à la fin des années 1980, du Journal du Pneumatique (initialement baptisé Le Pneumatique). Convaincu que cet univers mérite un média à part entière, il consacre toute son énergie à développer ce projet.
En parallèle, il accompagne de nombreuses rédactions en tant que pigiste ou expert et occupe des rôles clés dans des instances comme l’Association française de la presse automobile (Afpa). Il fut également membre de jurys prestigieux, tels que ceux de la Voiture de l’Année ou encore de l’Homme de l’Année du Journal de l’Automobile.
Une passion pour la technique et l’innovation
Ingénieur de formation, Jean-Pierre Gosselin n’était pas qu’un homme de mots. Observateur minutieux et technicien averti, il scrutait chaque innovation avec une curiosité insatiable. Ses visites d’usines ou ses explorations de salons professionnels étaient toujours marquées par une quête de détails. "Il allait toujours voir ce qui se cachait derrière une bâche ou un paravent pour comprendre comment tout fonctionnait", se remémore Dominique Stempfel, président du Syndicat du Pneu.
Jean-Pierre Gosselin ne s’est jamais contenté de collecter et de transmettre l’information. Il avait à cœur de partager ses connaissances avec ses confrères et les plus jeunes générations. Surnommé affectueusement "le Professeur" par ses pairs, il avait un talent naturel pour vulgariser les aspects techniques les plus complexes du secteur pneumatique.
Aujourd’hui, ses amis, ses proches et ses anciens collègues se souviennent d’un homme passionné, érudit et profondément humain. À sa compagne, sa famille et tous ceux qui ont croisé sa route, Le Journal de la Rechange et de la Réparation adresse ses plus sincères condoléances.
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