L’AIRe milite pour une homologation du rétrofit électrique
Plus de 22 pays dans le monde l’ont déjà adopté. C’est l’un des arguments fort mis en avant par l’AIRe (Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique), association qui défend en France l’homologation du rétrofit électrique.
En raison d’une réglementation restrictive et de la complexité de la procédure d’homologation, l’activité reste encore trop peu développée en France selon les professionnels de cette filière. Pourtant, la transformation de voitures thermiques en véhicules électriques représenterait un secteur à fort potentiel et créateur d’emplois selon l’AIRe.
1 milliard d’euros de CA potentiel en 5 ans
Selon les projections de l’association sur la période 2020-2025, le rétrofit électrique pourrait générer en France un chiffre d’affaires de plus d'un milliard d'euros pour 65 000 véhicules transformés. De plus, l’activité permettrait de créer et/ou de conserver près de 5 500 emplois directs et indirects. Et ce, sur la base d’une transformation de 0,09 % du parc roulant des véhicules particuliers (VP) en France et de 0,72 % du parc des véhicules utilitaires (VU).
En allant jusqu’à 1 % du parc automobile total français (VP et VU confondus), soit près de 400 000 véhicules, l’activité engendrerait même un volume d’affaires de plus de 5 milliards d’euros et maintiendrait ou créerait plus de 42 000 emplois directs ou indirects.
Outre le coup de pouce à l’activité des professionnels, le rétrofit permettrait aux automobilistes français d’adopter une solution de mobilité électrique plus propre sans changer de véhicule afin de favoriser l’économie circulaire. La filière permettrait ainsi au Gouvernement d’atteindre son objectif de 1,2 million de voitures particulières électriques en circulation (électriques et hybrides recharge) en 2023, fixé dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’Énergie (PPE).