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Les défaillances restent élevées dans l'automobile au deuxième trimestre

Publié le 21 juillet 2024
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Le secteur du commerce et de la réparation de véhicules reste en difficulté au deuxième trimestre 2024, avec une hausse de 25,6 % des défaillances d'entreprises, selon Altares. Cependant, une tendance à la baisse se dessine pour les mois à venir.
défaillances entreprises
Le secteur automobile subit une forte hausse des défaillances d'entreprises au T2 2024, mais Altares entrevoit une amélioration à venir. ©Delko

Au deuxième trimestre 2024, le nombre d’ouvertures de procédures de sauvegarde, redressement et liquidation judiciaire est resté élevé dans le secteur automobile selon le dernier bilan d’Altarès.

L’enquête révèle que 686 défaillances ont été enregistrées sur cette période pour la branche du commerce et de la réparation de véhicules. Soit une progression de 25,6 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Le taux de liquidations judicaires sur cette période atteint 73,8 % (68 % pour la moyenne nationale, toutes activités confondues).

Le reflux se confirme au fil des mois

Avec ce niveau de défaillances, l’automobile fait partie des secteurs les plus fragiles analysés par Altares. A noter toutefois que ce trimestre reste, selon le cabinet d’étude, l’un "des plus lourds qu’a connu notre économie" avec, au toutes activités confondues, 16 371 procédures ouvertes (+23,4 %). "Ce nombre découle d’une conjoncture ralentie et du rattrapage d’une partie des défauts évités pendant la crise sanitaire grâce aux aides", analyse Altares.

Malgré ce bilan négatif, le cabinet se veut optimiste puisque cette hausse des sinistres est en décroissance puisqu’elle atteignait +35 % il y a un an (et même +49 % en juin 2022). Une tendance qui se confirme dans l’automobile où la hausse des sinistres s’élevait à 33,2 % en juin 2023.

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"Ainsi est-il possible d’envisager un ralentissement plus franc des défaillances dans les mois à venir. Néanmoins, la faiblesse de la conjoncture handicape les sociétés fragilisées par une dette Covid non entièrement réglée. Si les PME et ETI présentent globalement une vulnérabilité moindre que lors des mois précédents, les PME restent en fragilité. […] L’hypothèse des 64 000 défauts pour 2024 partagée en début d’année reste à ce stade envisageable", résume Thierry Millon, directeur des études Altares.

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