Monopole des pièces : Mobivia satisfait
Bénédicte Barbry, directrice relations extérieures & affaires publiques de Mobivia Groupe retient quelques points positifs quant au débat sur le monopole des pièces détachées, "malgré des arguments qui apparaissent peu ancrés dans la réalité" parce qu'émanant des constructeurs eux-mêmes. Elle voit un avantage dans les engagements pris par écrit par ces derniers, "ce qui illustre combien la question de la hausse du prix des pièces doit être réglée". Egalement, "la prise de conscience et la demande de plusieurs parlementaires et du gouvernement de poursuivre le débat sur ce sujet qui selon eux n’en est qu’à son début" est un signe encourageant.
Du bon, malgré la non-adoption de deux amendements allant dans le sens de la libéralisation des pièces. Bénédicte Barbry rappelle l'envoi de deux missives affectant cette décision. Signées des présidents de PSA Peugeot Citroën et de Renault, ils s'y engageaient "concernant leur politique des prix en direction des consommateurs et aussi leurs investissements dans les usines d’équipementiers". Avant de souligner une "détermination intacte pour expliquer et convaincre les parlementaires lors des débats à venir", elle précise la date de l'examen du projet de loi au Sénat, du 20 au 22 décembre prochain.