Open Parts veut encore grandir dans l'Hexagone
Vue de Padoue, la France fait figure de terre promise pour Exo Automotive. Au siège de la société, où se trouve également son entrepôt logistique de 11 000 m², l'Hexagone est en effet considéré comme un marché à part. Un marché vertueux, très structuré, où le potentiel de croissance s'avère réel.
Fondé en 1992, le distributeur transalpin a changé de braquet treize ans plus tard en donnant naissance à la marque Open Parts. Freinage, liaison au sol, embrayage, pompe à eau, batterie… Le catalogue couvre plus d'une trentaine familles de produits tandis que les 12 000 références donnent de l'épaisseur au portefeuille.
Padoue veille au grain
D'où viennent ces pièces ? D'Europe ? D'Asie ? "La question qui nous intéresse depuis le début de cette aventure n'est pas de savoir où sont fabriquées ces pièces mais davantage comment, élude Francesca Beccegato, responsable des ventes et du marketing. On veille à la qualité des installations de nos partenaires, à leurs capacités de production mais aussi à leur flexibilité". Une ambition louable pour ce distributeur certifié fabricant grâce à l'appui d'un bureau d'étude et de qualité, toujours à Padoue, chargé d'analyser chaque nouvelle référence commercialisée.
La stratégie entourant Open Parts est minutieuse et c'est aussi ce qui a permis à la marque de se déployer rapidement à l'international. Premier marché concerné, la France n'a pas tardé à se laisser convaincre. Si son nom reste assez méconnu, sa distribution très structurée contribue à son essor. Dans l'Hexagone, un accord a en effet été conclu avec une partie des plateformes GPI. Avec CDAL à Lyon et Marseille, Altone à Toulouse, Métropole Dépôt à Nantes et Central Dépôt à Vierzon, un maillage complété à Nancy par l'indépendante plateforme Est Entrepôt, Open Parts s'assure une distribution quasi complète sur tout le territoire.
Un quart du CA réalisé en France
Quasi car manque encore à l'appel la région parisienne et le Nord. Des discussions sont en cours et un accord est espéré sous peu par Francesca Beccegato, qui n'en dira pas plus. Preuve de l'importance prise par le marché tricolore, sur un chiffre d'affaires d'environ 20 millions d'euros, Exo Automotive en réalise la moitié dans la Botte, et le reste à l'export, dont 5 millions dans l'Hexagone. L'agrégation constante de nouvelles références au portefeuille joue aussi logiquement sur cette dynamique positive.
Dans la foulée de la France, Exo Automotive s'est lancée dans une internationalisation plus vaste. Aujourd'hui, tout l'ouest et le centre de l'Europe sont couverts avec généralement un à deux distributeurs, alors que l'Allemagne est une terre d'expérience depuis quelques mois. Sur l'ensemble de ces marchés, c'est le rapport qualité/prix qui est valorisé. "Être le moins cher signifierait rogner sur la qualité. Ce ne sera jamais notre stratégie", conclut la responsable.