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Equipementiers

Osram met en lumière ses lampes LED rétrofit

Publié le 21 octobre 2022
Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
L'équipementier allemand met en avant sur Equip Auto ses lampes LED Night Breaker H4 et H7, récemment homologuées pour le rétrofit. Pour Osram, il s'agit là d'une "révolution" de l'éclairage de voitures, à moindre coût par rapport à l'OE.
Avec 30 homologations en France, les H4 et H7 couvrent près de 30 % du parc en France. Sébastien Rishir, directeur des ventes, parle de révolution.
Avec 30 homologations en France, les H4 et H7 couvrent près de 30 % du parc en France. Sébastien Rishir, directeur des ventes, parle de révolution.

S'il est possible depuis longtemps d'acheter des lampes LED pour les installer dans ses phares ou feux de croisement à la place des habituelles lampes halogènes, ce changement de technologie n'était en aucun cas légal. "Beaucoup d'automobilistes se trouvaient recalés au contrôle technique à cause de cela", se souvient Sébastien Richir, directeur des ventes chez Osram. Mais depuis cette année, deux lampes LED Night Breaker conçues par le spécialiste munichois de l'éclairage ont commencé à être homologuées pour le rétrofit : la H7 et, depuis la rentrée, la H4.

Seuls 6 pays homologués

Pour Sébastien Richir, ces lampes vont changer durablement le marché de la rechange. "Ce n'est pas une évolution mais une révolution, affirme-t-il. Quand on conduit avec un éclairage LED et que l'on repasse sur de l'halogène, on a l'impression que les phares fonctionnent mal." La H7 offre une luminosité supérieure de 220 %, et la H4  de 230 %. Le tout pour une consommation bien inférieure : 19W pour la première, 23/27W pour la seconde.

Présentés lors d'Automechanika Francfort, ces deux produits sont la tête d'affiche du stand de l'équipementier sur Equip Auto, où la H7 LED a reçu le grand prix de l'innovation dans la catégorie "Pièces, équipements et composants pour l'après-vente".

La France fait partie des six seuls pays à disposer d'homologations, avec l'Allemagne, l'Autriche, la Croatie, la Slovénie et la Pologne. Seulement six, car "la législation est complexe et il n'y a pas d'uniformisation entre les pays", déplore Isabel Rupprecht, responsable produits, qui ne désespère pas que celle-ci arrive un jour. Le process est donc très long.

Car le bloc qui reçoit la LED n'est pas construit à cette fin, et il y a donc de nombreux tests à effectuer. Au total, 26 points sont à valider avec l'Utac. Si l'un d'entre eux n'est pas conforme, l'homologation n'est pas délivrée. "Sur certains véhicules, on obtient l'homologation juste en montant l'ampoule, explique Sébastien Richir. Pour d'autres, il faut un adaptateur, un cache ou autre." Quand un automobiliste a rétrofité son éclairage en LED, il dispose d'un certificat.

Moins cher qu'en équipement d'origine

A 139 euros (prix conseillé), "c'est un investissement pour le client", note Sébastien Richir. L'ampoule est en effet garantie quatre ans, et l'équipementier estime sa durée de vie cinq fois supérieure à celle d'une lampe halogène. Au final, le coup ramené à l'année est moindre. "C'est aussi un achat intéressant à réaliser avant une vente d'occasion, comme un coup de lifting pour la voiture", ajoute le directeur des ventes. Surtout, alors que seuls quelques modèles sortent d'usine en éclairage LED, c'est une opportunité beaucoup moins onéreuse d'y passer pour l'automobiliste.

A l'heure actuelle, avec 30 homologations en France, Osram couvre 25 à 30 % du parc roulant. Ce taux grimpe déjà à 45 % en Allemagne, mais le pays avait deux ans d'avance sur la légalisation. "Maintenant que c'est lancé, nous déposons rapidement de nouvelles homologations. Nous pouvons atteindre la centaine d'ici un an", conclut Sébastien Richir.

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