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Equipementiers

Pièces sur Internet, un canal à part entière

Publié le 3 décembre 2015
Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Schaeffler, a participé à une étude lucide sur la place que représente aujourd'hui la vente de pièces sur le net
Schaeffler, a participé à une étude lucide sur la place que représente aujourd'hui la vente de pièces sur le net

C'est l’association allemande Verein Freier Ersatzteilemarkt e.V. (VREI), représentant les intérêts de 54 équipementiers en rechange indépendante, a mené cette année une nouvelle étude, en coopération avec Schaeffler Automotive Aftermarket et le cabinet d’études de marché et de conseil 2hm & Associates GmbH. L'étude porte sur la vente de pièces en ligne dans les six plus grands pays européens.

Tout d'abord, il apparaît qu'avec une part de marché apparaissant désormais à 12%, le commerce en ligne des pièces de rechange automobiles n’est plus un marché de niche. Il est devenu un canal de distribution reconnu et n’est plus exclusivement réservé aux particuliers ou assimilés. Il convient donc d'en tenir compte lors des prises de décisions stratégiques relatives à la chaîne de distribution de pièces de rechange. Selon les résultats de l'étude, le commerce en ligne continue à croître même s'il perd en dynamisme. Ainsi, alors que, les taux de croissance annuels étaient de deux chiffres entre 2012 et 2015, tout semble indiquer qu'ils passeront sous les 10 % d'ici 2018, ce qui marque une tendance vers la saturation. Il ressort également que les pure players se sont professionnalisés. Ils ont, pour la plupart, dépassé le stade de start-up et investissent fortement dans l'internationalisation, la diversification des stratégies d’approvisionnement, des stratégies de tarification professionnelles et l’orientation de l’activité principale vers les clients professionnels comme les garagistes. En revanche, le revers de la médaille montre qu'avec leur modèle économique basé sur les volumes, avec de faibles marges, ils sont condamnés à la croissance, alors même que les différences de prix entre ces sociétés de plus en plus structurées et les acteurs traditionnels se sont lissées. À la lumière de la consolidation du marché et de la fusion croissante des mondes online et offline, il devient donc improbable que les prix continuent à baisser. 

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