PRE : Les prévisions d'Indra

En vigueur depuis le 1^er janvier dernier, le décret d'application de la nouvelle loi de Transition Energétique impose désormais aux réparateurs automobiles de proposer à leurs clients des pièces issues de l'économie circulaire en alternative à la pièce neuve. Une mesure qui devrait en principe booster l'activité de ce marché au cours des prochains mois, ainsi que de l'ensemble de ses acteurs.

Au rang desquelles Indra Automobile Recycling, qui considère ainsi que la part des pièces de réemploi, actuellement évaluée à 2% du marché total des pièces de rechange, devrait atteindre les 6% d'ici 2022.

Composé de 350 centres VHU (Véhicules Hors d'Usage), le réseau national Indra a traité, en 2016, 350 000 véhicules, soit un chiffre stable sur un an dans un marché globalement en baisse.

Confiés en majorité par des particuliers, des assureurs et des concessionnaires, l'âge moyen de ces VHU s'élève à 17,8 ans alors que le taux moyen de valorisation atteint 95,2%, conformément à la norme imposée par la directive européenne du code de l'environnement (95%), tandis que la moyenne nationale s'élève aujourd'hui à 94,3%. Fort de ces résultats, Indra a généré un chiffre d'affaires de 38 millions d'euros au cours du dernier exercice.

Pour que perdure son développement mais aussi pour anticiper le décret d'application lié à la PRE, la société a lancé en 2016 l'outil "Précis". Créé pour faciliter l'accès aux pièces détachées de réemploi au niveau national, celui-ci a conquis en quelques mois près de 2000 réparateurs pour un total de 9210 commandes en ligne traitées. Actuellement alimentée par 27 centres VHU (pour un total de 190 000 pièces), la plateforme Précis devrait se développer sensiblement d'ici 2020 en étant approvisionnée par 250 centres agréés. De quoi lui permettre de disposer d'un stock de 1,2 million de pièces et gérer 145 000 commandes.