Réparation : les Français de plus en plus enclins au "do it yourself"
Un sondage réalisé par Opisto montre que plus de la moitié des Français effectuent eux-mêmes des réparations sur leur véhicule. Un chiffre qui monte chez les jeunes, et notamment chez les femmes, avec un intérêt qui croît lentement pour la pièce d’occasion.
La réparation par soi-même est de plus en plus pratiquée par les Français, qui ont toutefois encore quelques réticences sur la pièce auto d'occasion.
Pour mieux identifier les nouveaux comportements en matière de réparation automobile, Opisto a mené avec OpinionWay un sondage auprès de plus de 1 000 Français en avril 2022. Plus de la moitié des répondants possédant un véhicule ont déclaré effectuer certaines réparations eux-mêmes, et le quart ajoute qu’il répare "souvent" sa voiture lui-même.
Les jeunes femmes plus bricoleuses ?
Mais le fait intéressant que souligne particulièrement Opisto est que, loin des clichés, la pratique de la réparation "maison" est aussi bien revendiquée par les hommes que par les femmes. Mieux encore, les jeunes femmes de moins de 35 ans sont plus enclines à réparer leur voiture elles-mêmes (38 % des répondantes) que les hommes de plus de 35 ans (26 %).
"Les résultats de cette enquête ont permis de révéler ce que nous constatons au quotidien sur Opisto.fr : de nombreux Français réparent leurs voitures eux-mêmes. Nous voyons un véritable engouement des particuliers et cela concerne autant les hommes que les femmes. Pour autant, nous sommes convaincus que les professionnels restent un maillon essentiel pour garantir des réparations fiables des véhicules", commente Laurent Assis-Arantes, co-fondateur d’Opisto.
Encore quelques réticences sur la pièce d’occasion
En revanche, quelques freins demeurent sur la pièce de réemploi. Si 79 % des sondés "seraient prêts" à en utiliser, ils ne sont qu’un tiers (35 %) à se dire "tout à fait prêts". Une proportion similaire selon les âges, les niveaux de vie et types de véhicules conduits, mais qui varie légèrement selon le genre : 41 % des répondants masculins et 29 % des répondantes. Ceux qui ne sont pas forcément prêts à utiliser des pièces automobiles d’occasion le justifient quasi-unanimement par le manque de confiance (97 %). La qualité de la pièce (64 %) et sa provenance (52 %) sont aussi des raisons citées.
On note cependant que cet intérêt pour la pièce d’occasion est important comparé aux chiffres réels : en 2021 les pièces de réemploi ne représentaient que 3,6 % des accessoires remplacés.
Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
